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jeudi 11 juillet 2013

Après son investiture par Joseph Kabila : Louis Alphonse Koyagialo très attendu par la population à l’Equateur

Digital Congo
10/07/2013

Koyagialo, cet expert et vertébré de la territoriale, a un défi majeur à relever, celui de placer la province de l'Equateur sur les rails de la révolution de la modernité. A en croire les observateurs avertis, les compétences de Koyagialo vont changer positivement davantage l’image de cette province. La population l’attend impatiemment. 

Louis Alphonse Koyagialo devient ainsi le 28ème gouverneur de l’Equateur depuis l’indépendance du pays. Il succède à Jean-Claude Baende, limogé par le président de la République suite aux conflits récurrents avec l’assemblée provinciale. 

Louis Alphonse Koyagialo a été élu gouverneur de l’Equateur avec 76 voix contre 27 pour son concurrent Jean Lucien Busa, lundi 10 juin à Mbandaka. Un bulletin a été déclaré nul par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a organisé ce scrutin. Les cent quatre députés provinciaux électeurs du gouverneur étaient présents à l’Assemblée provinciale pour cette élection. 

Depuis son élection à la tête de cette province, toutes les couches sociales de la population de l’Equateur ne cessent de se poser la question de savoir quand est-ce que le nouveau gouverneur se mettra au travail ? Hélas, il fallait suivre la procédure requise, notamment, son investiture par le Chef de l’Etat.


Aussi, la passation du pouvoir avec son prédécesseur ne peut jamais se faire à la hâte. Le gouverneur en place bien qu’intérimaire, doit réunir tous les dossiers en sa possession et les mettre à la disposition de son successeur. Ce qui va se faire d’ailleurs très bientôt. 

Qu’à cela ne tienne, avec la maîtrise de gestion de la territoriale reconnue à ce digne fils de l’Equateur, doublée du soutien aussi bien du soutien du Président de la république que du gouvernement, les choses iront de mieux en mieux et la population se réjouira. 

Né à Yakoma le 23 mars 1947, Koyagialo est licencié en Droit de l’Université de Lovanium [aujourd’hui Université de Kinshasa, Unikin]. En 1972, il a travaillé comme conseiller juridique à l’Office national de logement (ONL). Il a rejoint l’année suivante le ministère des Affaires sociales. 

Réputé pour son expertise dans la territoriale, carrière qu’il a embrassée en 1979, d’abord comme directeur de région au Katanga (appelé alors Shaba), Louis Alphonse Koyagialo deviendra ensuite commissaire sous régional de Likasi (1980 – 1982), puis commissaire urbain de Lubumbashi jusqu’en 1985. 

Il a également été vice-gouverneur du Kasaï-Oriental en 1985 et du Kivu. Entre 1986 et 1990, Louis Alphonse Koyagialo était gouverneur du Katanga. 

Cadre de la Majorité présidentielle, Louis Koyagialo a été nommé en mars 2012 Premier ministre intérimaire de la RDC en remplacement d’Adolphe Muzito, élu député.

 

Avant cette nomination, il était vice-premier ministre et ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications (PTT) du gouvernement Muzito. 

Voici le message de Koyagialo aux Equatoriens lors de sa campagne électorale ! 

Honorable Président de l'Assemblée provinciale, 
Honorables Membres du Bureau, 
Honorables Députés, 
Chers frères et sœurs de l'Equateur,
 

Vous qui m'écoutez ce jour, je vous salue au nom de notre peuple nombreux de l'Equateur, de nos parents, nos vieillards, nos enfants et nos petits enfants vivant dans notre forêt dense, qui fait la spécificité de notre province, qui parcourent les eaux de l'UBANGUI, de la MONGALA, de la NGIRI, de la TSHUAPA, de la RUKI, de la LOPORI, de la LULONGA, de la MARINGA, de la LUA et de l'ITIMBIRI à la recherche de poissons et autres fruits délicieux pour en vivre, que dis-je, pour en survivre. 
Je vous salue au nom de nos agriculteurs et agricultrices laborieux qui, chaque jour, se réveillent au chant du coq pour labourer, tourner et retourner la terre sous le soleil ardent pour s'accrocher à la vie. 
Je vous salue au nom de la multitude des débrouillards, commerçants ambulants qui arpentent péniblement mais héroïquement, nos routes devenues des sentiers sur leurs bicyclettes lourdement chargées, souvent en convoi de 10, 15, voire même 30, pour amener les produits de champs, de pêche et de la chasse vers les centres de négoce, faute de véhicules convenables.
 
Je vous salue enfin, au nom de tous ceux qui, en désespoir de cause, ont cessé de faire confiance aux dirigeants de notre province, tant il est vrai que rien ne change au quotidien dans leur environnement, et qui ont fini par se tourner vers Dieu le Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre, de l'Univers visible et invisible en vue d'intervenir pour conjurer le mauvais sort qui s'abat sur eux « NZAMBE ASALA » ;
 

Chers frères et sœurs, 
Cette réflexion introductive m'a inspiré une question, mieux une interpellation que j'adresse ce jour à l'intention de moi-même et de nos filles et fils de l'Equateur en ces termes : « Equatoriens, où sommes-nous ? ». 
Où sommes-nous, lorsque la ville capitale de notre Province (Mbandaka) dort dans le noir et se réveille sans eau dans les robinets ? 
Où sommes-nous, lorsque les écoles pour former nos enfants se meurent ? 
Où sommes-nous, lorsque nos hôpitaux deviennent des mouroirs sans lits, sans équipements, sans médicaments et parfois sans médecins ?
 
Où sommes-nous, lorsque Lisala et BOENDE sont menacées de disparition sous la poussée irréversible des érosions ?
 
Où sommes-nous, lorsque voyager à GBADOLITE devient un parcours pénible de combattant, et que la jonction entre cette ville et sa consœur en passant par BOSOBOLO n'est plus possible que par vélo, alors qu'hier, SOTRANSCONGO assurait la liaison sans encombre ni heurt ?
 
Où sommes-nous, lorsque dans l'Equateur profond, l'eau potable constitue une denrée rare, voire inexistante, et les maisons en pisée en format circulaire continuent à exister comme du temps où le premier colon est arrivé sur le territoire de notre Province, COQUILATH à Mbandaka, et VANGELE à BANZYVILLE ?
 
Où sommes-nous, lorsque certaines provinces, en la faveur de la décentralisation, ont amorcé des esquisses de réponses aux énormes défis de développement endogènes?
 
Nous pouvons multiplier cette interpellation à l'infini et la réponse à donner ne peut venir que de nous, filles et fils de l'Equateur, chacun à son niveau de responsabilité, à des moments décisifs.
 
Le 7 juin 2013, ce jour-là, constituera un de ces moments historiques pour notre province, un jour de choix : un choix utile, réfléchi et décisif. 
Le choix sur l'homme qu’il faut à notre province pour arrêter la dérive, rassembler tous les enfants sous un seul et même idéal, celui du développement de notre Province, réconcilier les antagonismes partisans pour en faire une dynamique de progrès et de la démocratie, pacifier les cœurs et les esprits ; un choix qui porte sur un homme qui n'est ni du Nord, ni du Sud, ni même du Centre, mais tout simplement passionné de la cause de sa province, en communion profonde et constante avec ses élus en des jours fastes, mais aussi en des jours néfastes... 
Vous n'oublierez pas que nos élus ont connu des moments difficiles et que nous avons toujours été à leurs côtés. C'est ça l'amitié !! Ne dit-on pas qu'on reconnaît un véritable ami dans les moments difficiles? 
Honorable Président, Honorables Membres du Bureau, Honorables Députés, Chers frères et sœurs, 
J'ai la conviction de ressembler au portrait-robot que nombreuses voix se sont élevées pour définir. 
Je suis né à YAKOMA le 23 Mars 1947, gravement et chrétiennement marié à Madame Marie Claire LIBEBA KOYAGIALO, une charmante fille de Lisala, père de 14 enfants, grand-père de 11 petits enfants.
 
Je suis fils de François GERENGBO, un ancien catéchiste de MOBAYI-MBONGO, et de YAKONZI Joséphine, une maman légionnaire. 
Mon père est du village KUMBU et ma mère du village NDAWELE. J'appartiens à la famille régnante du groupement KUMBU, dont le chef a été coopté comme Député au cours de cette législature, en l'occurrence Chef Joseph NGBONGU NGBA.
 
J'ai fait mes études primaires en partie à MOBAYI-MBONGO et une autre à MOLEGBE ; j'ai terminé mes études secondaires au collège St. Thomas More de Lisala, et études universitaires à l'Université Lovanium.
 
Honorable Président, Honorables Membres du Bureau, Honorables Députes, Chers frères et sœurs,
 
Ma vie professionnelle a été ponctuée de plusieurs fonctions dans l'appareil de l'Etat dont je vous épargne la litanie. Je vais épingler tout simplement ce qu'a été ma carrière dans la territoriale : Directeur de Région du Shaba (Katanga) ; Commissaire Sous Régional de la Ville de Likasi (Maire de la Ville) ; Commissaire Sous Régional de la Ville de Lubumbashi (Maire de la Ville) ; Vice-gouverneur de la Province du Kasaï Oriental ; Vice-gouverneur de la Province du Kivu (Avant le découpage) ; Gouverneur de la Province du Shaba (Katanga).
 
Avec votre autorisation, je peux vous citer quelques-uns de ce que j'ai réalisé ailleurs. Il s'agit notamment de : 
La réfection de la voirie des villes Lubumbashi, Kolwezi, Kipushi et Kambove ; Du lancement des ponts dans les Territoires de Nyunzu, Moba (Mulobozi), Malemba-Nkulu (Kalume Ngongo) et Mutshatsha ; 
La réfection et équipement en bancs des écoles de Lubumbashi (Katuba, Rwashi, Kamalondo, Kenya), de Likasi (Kikula, Likasi), de Pweto ; La réhabilitation, l’équipement et l’approvisionnement de tous les hôpitaux de l'Etat dans la Province en lits, matelas, couvertures, draps, groupes électrogènes et produits pharmaceutiques ; 
La mise sur pied d'une entreprise provinciale d'évacuation des immondices, de désinsectisation et d'assainissement des milieux entièrement financée par les recettes de la Province ; 
Du financement pour l’achèvement du 4ème niveau du bâtiment de l'Hôtel de Ville de Lubumbashi ; 
La construction du complexe administratif du District de Lualaba à KASAJI et enfin, le programme d'habitat avec les matériaux locaux, ce qui a amélioré les villages qui ont été ensuite équipés en pompes hydrauliques achetées grâce aux moyens propres à la Province. 
Ces quelques exemples illustrent l'expérience de gestion des entités territoriales décentralisées que j'ai eue à gérer à partir de la base jusqu'au sommet. Profitant de mon expérience, je mets à la disposition de ma province mon expertise si, par le choix de nos représentants provinciaux, l'occasion m'est donnée. 
Je suis déterminé à mettre au profit de ma province ma riche expérience accumulée dans d'autres provinces de notre pays. 
Je suis déterminé à œuvrer dans l'harmonie avec l'Assemblée provinciale, à la reconnaître comme la première Institution de notre Province, comme l'Institution de contrôle et de sanction ainsi qu'en dispose la Constitution de notre pays et ses lois d'application. 
Je suis déterminé à faire de notre province un modèle de gouvernance de proximité, à être proche de notre peuple et de ses problèmes et y apporter des solutions idoines.
 
Je suis déterminé à reconnaître aux Députés de l'Equateur, la place qui leur revient au sein de notre province, des vrais Notables, Dignitaires respectables et respectés par tous, en commençant par moi-même. 
Je suis déterminé à faire bénéficier aux Députés provinciaux de la totalité de leurs droits à l'instar de leurs collègues d'autres provinces.
 
Je suis déterminé à instaurer un système de retraite en faveur des Députés provinciaux de l'Equateur à l'instar de ceux de l'Assemblée Nationale. Ça sera pour nous, une innovation parce que notre Assemblée provinciale sera la première dans notre pays à bénéficier de ce système.
 
Je suis déterminé à être le Gouverneur de l'Equateur, non dans le bureau climatisé de Mbandaka, mais dans les chantiers agricoles, routiers, scolaires et hospitaliers qui doivent s'ouvrir immédiatement pour amorcer le décollage vivement attendu par notre peuple. L'itinérance étant la règle d'or de la territoriale ! 
Honorable Président, 
Honorables Membres du Bureau, 
Honorables Députés, 
Chers frères et sœurs, 
J'ai une idée pour ma Province, c'est pourquoi je viens humblement solliciter le suffrage massif de nos Elus au ticket que je conduis, à savoir le ticket KOYAGIALO Gouverneur et ils feront un bon choix pour notre Province. 
Vive la Province de l'Equateur, Vive la RDC, 
Que le Saint-Esprit éclaire le choix de notre Assemblée Provinciale, 
Je vous remercie. 
Célestin Lutete/MMC

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3 commentaires:

  1. LA SEULE FACON DE REMETTRE LA PROVINCE DE L EQUATEUR EN MARCHE DU DEVELOPPEMENT CONSISTE A LA RELANCE DE SON AGRICULTURE QUI RESTE ET RESTERA TOUJOURS LA PIERRE ANGULAIRE DE DEVELOPPEMENT DU PROGRES ECONOMICO SOCIAL
    CPENDANT POU Y ARRIVER IL FAUDRAIT TOUT D ABORD ET AVANT TOUT "ARROSER" SUR TOUTES NOS RIVIERES ET LACS DES VRAIS BATEAUX ET NON LES CARAVANNES DE LA MORT QUI SILLONNENT LE FLEUVE CONGO ET SES AFFLUENTS.

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  2. POUR MOI CE MONSIEUR MALGRE SES QUALITES MORALES POLITIQUES ET INTELLECTUELLES DEVRAIT TOUT D ABORD FAIRE UN TOUR DE SA PROVINCE AFIN DE SE RENDRE COMPTE DE L ETAT DE DELABREMENT DE CERTAINES LOCALITES ET ENTITES TERRITORIALES AVANT DE METTRE SON PROGRAMME DE TRAVAIL
    PAR AILLEURS IL SERAIT MEME SOUHAITABLE QU IL FACE APPEL A TOUS LES ENFANT DE CETTE PROVINCE POUR LAIDER A REUSSIR.

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  3. JE SUIS ENTIEREMENT D'ACCORD AVEC VOUS. MAIS LAISSEZ-LUI QUAND MEME UNE CHANCE. IL VIENT SEULEMENT D'ETRE CONFIRME DANS SON POSTE LA SEMAINE DERNIERE.

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