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dimanche 2 novembre 2014

Province laissée pour compte, Charles Kisolokele Fondation en croisade pour la «visibilité de l’Equateur»

7sur7.cd 
31/10/2014


L’ambassade du Canada en RDC appuie la Fondation Charles Kisolokele dans son projet « Visibilité de l’Equateur » qui vise d’après M. Kisolokele, à soutenir des projets de développement socio-économique dont l’Equateur a tant besoin au regard du niveau de pauvreté qui sévit dans cette province de la RDC. 

Dans le cadre de ce projet, le ministre provincial en charge de la décentralisation de l’Equateur, Léon Bruno Likoku a récemment effectué le déplacement de Canada où il a pris langue avec des investisseurs canadiens. Mais le ministre provincial ne se fait pas trop d’illusions, « sans électricité, l’Equateur ne vaut pas un sous », a-t-il indiqué. Ici, voilà pratiquement 20 ans que l’approvisionnement de principales villes de la province est devenue aléatoire. Pourtant dans son Plan directeur à l’horizon 2015, la Société nationale de l’électricité envisage plutôt la réhabilitation et l’extension de la centrale de Mobayi de 11, 4MW à 28MW ainsi que la génération thermique. 

Hélas, l’on est très loin des comptes. La question de l’électrification de l’Equateur a derechef été soulevée lors de la question orale avec débat posée, il y a peu, à l’AD de la SNEL par le député Kanku Bukasa.

Le Plan directeur de la SNEL avait pourtant prévu d’installer de nouveaux groupes, à titre provisoire, notamment à Mbandaka, Zongo, Gemena, Lisala, Bumba, Boende et Basankusu. D’autres projets retenus pour la province de l’Equateur sont également la construction des microcentrales hydroélectriques pour Bongandanga (1.000KW), Makanza (1.000 KW), Monkoto (1.000KW). La Société nationale de l’électricité s’est notamment engagée à construire des lignes de 30 KV sur 120 Km entre Bosobolo-Gbadolité et Kotakoli. Une intense activité minière se développe, en effet, dans ces contrées. Autres lignes, Gemena-Akula, 100Km. Budjala, 34 Km. 

Au terme de la journée porte ouverte organisée notamment par la direction provinciale de la SNEL, Société nationale de l’électricité, le 24 septembre 2010 à Mbandaka, trois options ont été levées, selon le directeur provincial de la SNEL, Dénis Tukuzu, pour résoudre le problème récurrent de l’électrification de la ville Mbandaka, en particulier, et la province de l’Equateur en général. 
A savoir, renforcer, à moyen terme, la capacité installée de la centrale thermique en envisageant le recours au biocarburant. 
En moyen terme, ériger 5 centrales à biomasse à partir du bois de la forêt; et à long terme, recourir au barrage de Mobayi Mbongo. 
Il faudrait au moins Usd 210 millions, révèle le directeur provincial de la SNEL, pour électrifier les 5 grandes agglomérations sélectionnées par le gouvernorat Baende dont Mbandaka, Bansankusu, Gemena et Zongo. 
Pour le directeur provincial de la SNEL, électrifier l’Equateur à partir de la ligne haute tension qui traverse le Bandundu, est moins coûteux, juste Usd 92 millions. 
Mais le projet le plus avantageux pour la province de l’Equateur est pour M. Tukuzu, l’électrification à partir de la centrale de Mobayi-Mbongo. A partir de ce barrage, il est possible d’électrifier de nombreux territoires et villages de l’Equateur. Ce projet existe depuis 1987, indique le directeur provincial de la SNEL/Equateur. Il a été actualisé et nécessite un financement de l’ordre de Usd 111 millions. La SNEL n’a, en effet, jamais prévu l’électrification de la province de l’Equateur par la biomasse. Et il semble que ce projet a définitivement été enterré avec l’éviction du Gouv Baende. 

L’on se rappelle alors le sénateur (A)MP Henri-Thomas Lokondo, ancien des services sous Mobutu, avait vivement éreinté ce projet qu’il a jugé léonien, déséquilibré au détriment de la R-dC. Selon lui, il ne revenait pas à un Gouv de province, sur qui pèsent par-dessus tout, de fortes présomptions de détournements de deniers publics, d’engager l’Etat dans un projet qui a tout l’air d’un troc (5 centrales à biomasses d’une valeur de USD 210 millions contre exploitation forestière durant 75 ans sur toute l’étendue du territoire national). 

Aussi, de l’avis de la direction provinciale de la SNEL, il y a mieux à faire. Des experts nationaux et des bureaux d’études de renommée internationale, l’urgence, dans le secteur de l’énergie électrique, est plutôt la libéralisation du secteur avec la promulgation du Code de l’énergie électrique. D’autant plus que, jamais il n’a existé de régime de monopole légal dans le secteur de distribution du courant électrique, attestent des cabinets d’experts qui se penchent sur la question. POLD LEVI

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