18/10/2014
Une femme ex-combattante et son enfant, dans le camp d’entrainement commando de Kotakoli, lors de la visite le 11/09/2014 du chef de la Monusco, Martin Kobler. Radio Okapi/Ph. John Bompengo |
Le gouvernement congolais décide de la fermeture progressive du centre de transit d’ex-combattants de Kotakoli en Equateur. Au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 17 octobre à Kinshasa, son porte-parole, Lambert Mende, a notamment annoncé la suspension « dans les meilleurs délais » de toutes les activités de ce centre de transit.
Lambert Mende a indiqué que le gouvernement a aussi décidé de ne plus autoriser de transfert de nouveaux pensionnaires à Kotakoli.
Il a ajouté qu’il a également été décidé « d’entreprendre le déplacement progressif de tous les ex-combattants qui se trouvaient déjà à Kotakoli vers Kamina et Kitona ».
Au début du mois, Human Rights Watch (HRW) avait fait état de plus de cent personnes parmi les combattants démobilisés, leurs femmes et leurs enfants morts de faim et de maladie au centre de Kotakoli où ils sont regroupés depuis plus d’une année.
Lambert Mende s’est dit surpris de la publication de ce rapport de Human Rights Watch qui, selon lui, a été publié au lendemain de la prise de ces mesures par le gouvernement.
« A notre étonnement, au lendemain de ces mesures, une ONG internationale se lève pour évoquer les raisons qui nous ont poussés à prendre ces mesures comme si nous les ignorions », a-t-il déclaré.
Dans son rapport, HRW accuse les responsables du gouvernement d’avoir négligé de leur fournir la nourriture et les soins de santé appropriés.
En raison du manque de nourriture et de l’absence quasi totale de soins de santé, soutient l’ONG, de nombreux anciens combattants et membres de leurs familles sont tombés malades et sont morts de malnutrition et de maladie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire