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dimanche 8 juin 2014

L’association « Le Grand Equateur » annonce sa ferme opposition au transfert programmé des éléments FDLR dans cette province !

Digital Congo
07/06/2014

Les ressortissants de la province de l’Equateur expriment vivement par l’entremise du président de leur regroupement apolitique dénommé « Le Grand Equateur », ci-devant l’Abbé Oswald Bagaza, ambassadeur humanitaire de la RDC, leur ferme opposition au programme envisagé du transfert, sur leur territoire, des éléments rebelles Hutu rwandais des Forces démocratique de libération du Rwanda, FDLR 

Un bon parterre des ressortissants de la province de l’Equateur ont répondu au rendez-vous leur fixé vendredi au Centre féminin Marie Antoinette Mobutu de Limete par le président de leur regroupement social apolitique dénommé « Le Grand Equateur », en la personne de l’Abbé Oswald Bagaza, ambassadeur humanitaire de la RDC et président de l’Ong Association pour le développement (Asodev) qui exécute actuellement à Kinshasa le projet habitat « Cité de la paix Cardinal Etsou ». 

L’Abbé Bagaza conviait son assistance à suivre une importante communication présentant, suivant les termes mêmes de l’intitulé de l’adresse à l’ordre du jour « la position des ressortissants de la province de l’Equateur sur le transfert imminent des éléments FDLR dans leur province ».

Vu l’intérêt plausible du sujet, une grande curiosité mêlé d’indignation a dominé les esprits de tous les participants à la réunion dans l’assistance de laquelle on a pu remarquer quelques personnalités de la crème d’hommes publics de la province concernée parmi lesquels notamment l’ancien ministre de la Défense du gouvernement Tshisekedi, M. Paul Bandoma et autres Maboso, un député provincial honoraire ainsi qu’une délégation d’étudiants enthousiasmés des établissements supérieurs de Kinshasa. 

L’ordre du jour de cette communication du président du « Grand Equateur » comportait outre l’adresse proprement dite annoncée comme un point de presse de l’orateur du jour, des questions des journalistes pour éclaircir les zone d’ombre du problème posé et des contributions de quelques intervenants de l’assistance pour ouvrir le débat ouvert autour de la situation en cause. 

Les communications de l’Abbé Bagaza ont toujours eu l’avantage d’être tellement explicites qu’elles paraissent chaque fois vider la substance du message transmis au point que les questions des éclaircissements sollicités dans les questions apparaissent souvent superfétatoires bien qu’elles permettent tout de même de traduire la position des participants. 

Pour le cas de ce message du jour, l’Abbé président du Grand Equateur a paru avoir tout dit. L’information du transfert des rebelles hutu rwandais dans la province a surpris une bonne partie de l’assistance qui a réagi dans le sens de l’appui total à la position donnée par le n° 1 du regroupement. Toutes les explications et les griefs sur lesquels il s’est fondé pour justifier la protestation au transfert ont rencontré les avis des ressortissants de l’Equateur représentés à la rencontre. 

Quand M. l’Abbé Bagaza met en cause les raisons évoquées par les défenseurs du transfert des honnis rebelles FDLR, l’assistance des Equatoriens le soutenaient sans ambages. Le président du « Grand Equateur » a fustigé le comportement de la communauté internationale soutenant ce qu’il a qualifié de « projet macabre » de déverser les « parias » FDLR dans la province de l’Equateur. 

Comme si ce territoire était un dépotoir et déversoir des rebus des « Rwandais indésirables chez eux » en posant la question pertinente de la raison pour laquelle la même communauté internationale n’exerce pas suffisamment de pression sur les dirigeants du Rwanda à contraindre à accepter leurs compatriotes, comme elle l’a fait dns le cas de la RDC dont les dirigeants ont toujours subi des pressions pour dialoguer avec leurs irréductibles opposants armés mêmes. Cette démarche de deux poids, deux mesures, est inacceptable, a clamé l’Abbé Bagaza. 

Qui plus est, le choix même de la province de l’Equateur comme lieu de transfert des hordes rebelles rwandais qualifiés par la communauté internationale de criminels intraitables est un autre scandale contre lequel protester énergiquement. D’autant que la province concernée de l’Equateur se présente comme la plus pauvre du pays et qu’actuellement elle est confrontée à de cruciaux problèmes, du fait qu’elle n’a même pas d’institutions qui fonctionnent. Le gouverneur de province est malade à l’étranger, son parlement est suspendu. 

On eût dit que l’on a attendu ce vide de pouvoir pour décider d’y déverser les hors-la-loi rwandais sans avoir requis l’assentiment des populations locales elles-mêmes non encore remises des confrontations internes des Enyele et des invasions des groupes d’éleveurs Mbororo venus des pays du Sahel 

Des graves questions sont sous-entendues dans le projet du transfert en cause. Il aurait été question de déstabiliser délibérément la province que « Le Grand Equateur » n’aurait pas compris autrement le dit projet. Surtout au regard des dispositions en voie d’être prises pour faciliter l’acheminement des apatrides FDLR. La communauté internationale prévoit la logistique avec un soin non pris dans le cas des refoulés du Congo-Brazzaville. 

Il y a beaucoup à redire sur tout ce projet, et l’association « Le grand Equateur » compte engager une vaste campagne de sensibilisation de toute la population de l’Equateur pour protester contre ce qi est en train d’être ourdi contre elles. En dit long le texte intégral de la communication reprise ci-après de l’Abbé président de « Grand Equateur ». 

Position des ressortissants de la province de l’Equateur sur le transfert imminent des éléments FDLR dans leur province 

0. INTRODUCTION 
1. « Le Grand Equateur »Association socioculturelle regroupant les filles de la province de l’Equateur, a appris avec beaucoup d’inquiétude la nouvelle du projet imminent de relocalisation des éléments du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda. FDLR en sigle, à l’Equateur et tient ici à attirer l’attention de la Monusco et du Gouvernement de la République sur ce. 

Non à un projet macabre 


Désapprouvant l’initiative de ce transfert, « le Grand Equateur’ tient à relayer l’opposition catégorique des ressortissants de la Province de l’Equateur à cette démarche en raison des conséquences fâcheuses que cette opération produirait dans ladite Province, car, en effet. 

Les ressortissants de la province de l’Equateur ont encore frais en mémoire les atrocités et les tueries entre Hutu et Tutsi dans la province, notamment à Mbandaka, lors de l’entrée de l’Afdl, 
Ils ont vu défiler dans leur Province des troupes des différentes nations aux mœurs peu recommandables et aux états sérologiques douteux, dont les tares ne sont pas faciles à éradiquer. Il s’agit surtout des troupes rwandaises, tchadiennes, namibiennes, zimbabwéennes, tanzaniennes, ougandaises et autres Mbororo aux statuts ambigus. Aussi, importe-t-il de préciser que lors de passage de ces troupes, plusieurs familles ont été disloquées des jeunes filles enlevées pour servir d’esclaves sexuels de leurs bourreaux, d’autres encore violées, rendues grosses contre leur volonté et abandonnés… 

Ils peinent encore à juguler l’instabilité consécutive à la rébellion « Enyele ». 

Ils rappellent la forte militarisation du Nord Equateur dénoncée en son temps doublée d’une forte concentration dans le Centre commando de Kotakoli, des centaines d’hommes en uniforme à consonance linguistique commune avec les FDLR 

Ils redoutent le flux des réfugiés centrafricains parmi lesquels on compte des hommes en armes et dont la présence constitue un danger permanent. f. Ils s’inquiètent de l’instabilité politique grandissante en République Centrafricaine voisine qui peut à tout moment s’importer dans la province à moindre facture. N’oublions pas non plus l’instabilité qui proviendrait du Sud-Soudan. 

III. ECOUTONS LA VOIX DE LA RAISON 
3. Qui plus est les ressortissants de la province de l’Equateur renvoient la Communauté internationale et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo à la Déclaration conjointe des envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs sur les FDLR au paragraphe 2 à toutes fins utiles : « Les envoyés spéciaux rappellent que les FDLR sont un groupe armé illégitime qui fait l’objet des sanctions de l’ONU, tenu responsable de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire et qui a infligé des souffrances indicibles aux populations dans l’Est de la République Démocratique du Congo et au Rwanda ». 

4. Aussi paradoxal que ce projet imminent puisse paraître, les Ressortissants de la Province de l’Equateur, s’en trouvent profondément indignes et réitèrent leur désapprobation unanime de cette initiative des FDLR qui fâche. 

5. Bien au contraire, les Ressortissants de la Province de l’Equateur sauraient infiniment gré à tous ceux qui se préoccuperaient de la réintégration de leurs frères et sœurs refoulés en grand nombre du Congo-Brazza. 

6. Ayons toujours présent à l’esprit cette recommandation des Evêques de la Province ecclésiastique de Mbandaka dans leur déclaration « Relevons notre province » du 05 mai 2014: « Que le Gouvernement national ait le même souci du développement de la Province de l’Equateur comme pour toutes les autres Provinces du pays 

7. Une fois de plus, les Ressortissants de l’Equateur disent non à ce projet imminent qui tend à plonger davantage la Province dans une situation aux conséquences sociopolitico-économico-sécuritaires imprévisibles. 

III. Conclusion-recommandations 
8. En conclusion, les Ressortissants de la Province de l’Equateur, toutes tendances confondues, rappellent d’une part, à la Communauté internationale à travers la Monusco qui a le mandat de protéger les populations civiles, d’assurer préventivement la protection des populations de la Province de l’Equateur dans ce projet imminent décrié et d’autre part au Gouvernement de la République Démocratique du Congo de faire observer les normes des Nations Unies en relocalisant ces criminels de FDLR à 300 km de leur pays d’origine afin de rassurer les uns et les autres de leur contrôle. 

Fait à Kinshasa, le 06 juin 2014 
Pour le Bureau, 
Abbé Oswald BAGAZA BALA 
Ambassadeur Humanitaire 

Texte présenté par Daniel Nzuzi/MMC

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