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mardi 24 juin 2014

Dans une lettre signée par Muyej : le vice-gouverneur Impeto confirmé officiellement l’intérimaire de Koyagialo !

Digital Congo 
24/06/2014

Fini donc le bicéphalisme à la tête de la province de l’Equateur où l’intérim du chef de l’exécutif provincial se disputait entre le vice-gouverneur et un ministre provincial, sur décision du gouverneur Koyagialo, empêché pour de raison de santé. 

Les choses vont vite à l’Equateur. Les Equatoriens sont déterminés à ne plus se distraire à de fausses conjectures pour que leur province considérée comme étant le grenier de la République démocratique du Congo puisse sombrer. Ainsi, le Chef de l’Etat Joseph Kabila, soucieux de mettre un terme au désordre qui a élu domicile dans cette province, vient de charger le ministre de l’Intérieur de mettre un terme à la gestion collégiale de l’Equateur entre Impeto et un ministre provincial. 

« …Conformément au principe de régularité et de continuité des services publics de l’Etat en province, je vous demande d’assurer jusqu’au retour du Gouverneur Louis Alphonse Koyagialo, l’intérim de la fonction du Gouverneur de Province de l’Equateur. De ce fait, il vous revient notamment d’assurer le fonctionnement du Gouvernement provincial, en ce compris la présidence des réunions du Conseil des Ministres, la signature des actes juridiques en conformité avec la législation en vigueur, la liquidation des dépenses selon les normes des finances publiques, l’envoi des agents en mission selon les nécessités du service ; ainsi que d’organiser de manière rationnelle et efficiente le fonctionnement des différents services de la Province, notamment le Comité provincial de sécurité (restreint et élargi)… ». 
C’est par ces mots que, dans sa note du 19 juin en cours, adressée à Sébastien Impeto, vice-gouverneur de la province de l’Equateur, Richard Muyej Mangez, ministre de l’Intérieur, a accordé au précité l’intérim du gouverneur Koyagialo en soins à l’étranger. 

Cette décision met fin à la guerre sans merci de signature entre Impeto et le ministre provincial de la Justice, le duo à qui le gouverneur empêché avait laissé l’intérim. Il était, dès lors, difficile d’administrer la province avec un Exécutif intérimaire bicéphale, vivant à couteaux tirés et se regardant en chiens de faïence. 

Pour le camp du vice-gouverneur Impeto, l’intérim revient de droit et d’office à ce dernier, étant élu comme adjoint du titulaire. En cas d’empêchement, c’est lui qui assume automatiquement l’intérim et qu’à ce sujet, il n’y a pas matière à débats, la loi est claire. Tandis que dans le camp de Louis-Alphonse Koyagialo, on estime que c’est bien ce dernier qui est élu gouverneur titulaire et non Sébastien impeto. Et donc qu’à ce titre, il lui revient de désigner qui il veut pour son intérim. 

Positions diamétralement opposées
 
Ce sont ces deux positions tranchées qui ont prévalu à Mbandaka, empoisonnant au passage tout le climat politique jusqu’à la lettre de Muyej Mangez accordant le plein intérim à Sébastien Impeto, le vice-gouverneur. Mais cette note du Pprd Muyej Mangez, ministre de l’Intérieur, n’a pas clos cette affaire comme on pouvait s’y attendre. 

A l’Equateur, des protestations fusent des élites, des députés provinciaux, de la Société civile et même du clergé catholique qui, tout en reconnaissant la légalité de l’intérim accordé au vice-gouverneur Impeto, relèvent toutefois qu’il s’agit d’une immixtion du pouvoir central de Kinshasa dans les affaires d’une province, soit-elle l’Equateur. 

Cela n’est jamais arrivé dans une autre province, où il ne manque pourtant pas certains conflits de compétence. 

Pour ces fils de l’Equateur, il n’appartient pas à Kinshasa de régler une simple question d’intérim à la tête d’une province, étant donné l’indépendance des deux paliers du pouvoir d’Etat. 

Les Exécutifs provinciaux ne rendent pas compte au pouvoir central, mais aux organes délibérants qui les ont élus en l’occurrence les Assemblées provinciales. 
 
Cette indépendance des Exécutifs provinciaux vis-à-vis du gouvernement central tire son fondement dans la Constitution du 18 février 2006, mais également dans toutes les lois sur la décentralisation, notamment la loi sur la libre administration des provinces. 

Sur cette base, les fils de l’Equateur, toutes tendances confondues, dénient au pouvoir central la prérogative de mettre de l’ordre au gouvernorat à Mbandaka. 

Même levées des boucliers observée lorsque le gouvernement avait suspendu les activités de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, qualifiée d’illégale. A l’occasion, les Evêques de la Province ecclésiastique de Mbandaka étaient montés au créneau pour dénoncer cet acte et exiger la réouverture immédiate de l’Assemblée provinciale. 

Le clergé de l’Equateur rappelait aussi que Kinshasa n’avait aucun pouvoir de suspendre les activités d’une Assemblée provinciale élue par le peuple souverain. 
 

Pour ce qui est de la crise au niveau du gouvernorat ente le gouverneur Koyagialo et son vice Sébastien Impeto, voici ce que les ressortissants de l’Equateur ont dit : 
« … une crise de confiance constamment décriée s’est installée au niveau de l’Exécutif provincial, paralysant ainsi son bon fonctionnement. 
Cette situation détourne le Gouvernement provincial de sa mission fondamentale de servir les enfants de l’Equateur au profit de quelques autorités du Gouvernement national qui leur assure le maintien au pouvoir ». 
C’était le 5 mai dernier. Aujourd’hui, plus d’un mois après, rien n’a positivement évolué dans le sens du vœu exprimé par les Evêques catholiques de l’Equateur. Vœu pieux. Car, à Mbandaka, on continue à s’empoigner pour une simple signature d’intérim… donc pour l’exercice du pouvoir, donnant ainsi libre cours au pouvoir central d’intervenir à sa manière pour remettre les pendules à l’heure. A qui la faute ? A Kinshasa ? A Mbandaka ? 
Célestin Lutete/MMC/Forum des As

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