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dimanche 14 juillet 2013

Gasandji, une caresse consciente

RFI 
27/05/2013 
Par Manar Al Mouadmani 

Gasandji, artiste originaire du Congo Kinshasa, sort son premier album éponyme. Elle y chante son histoire et se présente à travers une musique pleine d’émotions qui charme par sa douceur. Elle est en concert à Paris le 1er juin au Petit Bain et le 5 juin aux Trois Baudets. 

Gasandji, « celle qui éveille les consciences », n’a pas la prétention de son prénom, mais elle réveille les sentiments grâce à sa musique. Et c’est précisement ce qu’elle recherche, car ses chansons expriment des sentiments, ses chansons sont des sentiments. Chaque morceau représente une émotion, un questionnement, une rencontre, un moment de sa vie : Gasandji l’enfant, la femme, la mère, l’artiste, avec ses joies et ses peines…

En effet, son inspiration c’est sa propre vie, toutes les expériences qu’elle a vécues, cet album raconte son histoire. Et puisque c’est le premier, c’est une bonne manière pour elle de se présenter au public. Parler de cette enfant qui a quitté « toute seule avec sa petite valise » Kinshasa en RDC (République Démocratique du Congo) pour la France à l’âge 13 ans et du choc que ce fut pour elle, de cette femme qui retourne dans son pays natal des années plus tard, de cette maman de deux petites filles, de cette artiste qui a besoin de chanter ses émotions et partager ce qu’elle ressent. 

Ce premier album, éponyme car « mon prénom est déjà assez difficile comme ça » pour la blague, mais surtout parce que c’est une présentation, qu’aucun morceau n'est moins représentatif d’elle qu’un autre, et qu’il n’aurait finalement pas pu s’appeler autrement. Il est le passeport de cette citoyenne du monde… 

La musicienne compose seule avec sa guitare et cherche à se libérer de ce qui est en elle, comme une thérapie. «Chaque morceau est un petit miracle ». Puis au cours du projet, des musiciens la rejoignent et cela devient une création fusionnelle entre tous, sans trop se poser de questions. « Les gens qui ont travaillé sur ce disque, c’est qu’il fallait qu’ils soient là. Quand tu rencontres les bonnes personnes, la création se fait naturellement. » Tout se fait de manière simple et pleine d’humanité, à son image. 

Après dix ans de scène, notamment en tant que danseuse chorégraphe pour MC Solaar, Princesse Erika, Iam, Cut Killer, elle se produit sur scène en chantant en première partie de Lokua Kanza, Kéziah Jones, Nneka, Imany, ou encore Amadou et Mariam… Et suite à des déceptions de projets qui n’ont pas abouti, cet album a pris du temps pour être finaliser, pour être comme il fallait. Il est venu au moment où Gasandji était vraiment prête, où elle a rencontré les bonnes personnes pour l’accompagner dans cette aventure, et il sort droit du cœur. 

L’artiste fait un état des lieux de sa propre histoire grâce à sa musique. Mais elle souhaite que lorsqu’on écoute ses chansons, on perçoive à notre manière et que l’on raconte notre propre histoire. Elle veut nous toucher, que l’on ressente des sentiments en l’écoutant autant qu’elle en a ressenti en composant. Même si ce ne sont pas les mêmes, « c’est ça la beauté de l’histoire, les gens perçoivent d’une certaine façon, racontent leur propre histoire à leur tour, qui n’a rien à voir avec ce que moi j’ai écrit, et c’est beau aussi parce que c’est différent. » 

Elle considère qu’une fois livrées, ses chansons ne lui appartiennent plus, que chacun peut se les approprier comme il le sent. « On ne peut pas exiger des sentiments, on veut juste toucher les gens par notre musique. » Et en l’écoutant, on ne peut qu’être ému par ses mélodies, par sa voix où on l’entend chanter en français, en anglais pour un titre, mais notamment en lingala (l’une des langues majoritaires de la RDC). Des émotions qui se ressentent donc au-delà de la compréhension des mots. 

Gasandji émeut, preuve en est qu’elle a reçu le prix « Coup de Cœur » de l’Académie Charles Cros dans la catégorie Afrique Francophone au festival « Alors… Chante » de Montauban (France) le 9 mai dernier. Elle n’en a pas fini de séduire les foules, et saura vous faire succomber à son charme et son naturel.





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