Louis Koyagialo : « Nous allons ensemble relever les grands défis du développement de l’Équateur »

Radio Okapi 
11/06/2013

Louis Koyagialo.
Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

« Pour moi, c’est une grande consolation. C’est aussi un réconfort pour que je me dise que je suis parmi les miens. Et étant parmi les miens qui me soutiennent, nous allons ensemble relever les grands défis qui se posent sur le chemin du développement de la province de l’Equateur », 

a déclaré lundi 10 juin Louis Alphose Koyagialo, le nouveau gouverneur élu de la province de l’Equateur au cours d’une conférence de presse. 

« Je sais que la tâche est très difficile mais si nous nous mettons ensemble avec l’apport de chacun et surtout avec le soutien de Dieu nous allons réussir », 

a martelé celui qui a dirigé la province du Katanga entre 1986 et 1990.

Louis Alphonse Koyagialo a remporté au second tour de l’élection du gouverneur de l’Équateur par 76 voix contre 27 contre son chalengeur de l’opposition Jean-Lucien Busa qui s’est présenté à ce scrutin en indépendant. 

Pour ce dernier, l’élection de Koyagialo est le fruit de la corruption. 

« Je voulais dire à la population que la démocratie d’argent n’est pas une démocratie. La démocratie où le chef de l’État lui-même organise la corruption pour conquérir des espaces et les députés provinciaux eux-mêmes qui ont fait de la corruption un mode de vie permanent, n’est plus une démocratie. Je me pose la question de savoir si ça vaut encore la peine d’aller aux élections dans ce pays. C’est la leçon que je tire de cette élection », 

a déclaré le secrétaire général adjoint du MLC, principal parti de l’opposition institutionnelle après les élections de 2006 mais qui a depuis perdu beaucoup de son influence y compris à l’Équateur où elle détenait la majorité à l’assemblée provinciale. 

L’élection du gouverneur de l’Équateur est intervenue trois mois après le président Kabila a destitué Jean-Claude Baende. Ce dernier entretenait des relations conflictuelles avec l’assemblée provinciale. Ce qui avait pour conséquence de bloquer la bonne marche des institutions provinciales.