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samedi 22 juin 2013

Des organisations paysannes de l’Equateur Sud débattent sur le financement agricole et les infrastructures rurales

La voix du Paysan Congolais 
19/06/2013

L’Equateur est une province à vocation agricole et regorge d’importantes potentialités en termes de terres arables, des marécages, cours d’eaux favorables à l’irrigation et des populations à plus de 70 % vivant dans le milieu rural et dont l’activité principale reste l’agriculture. Plus de cinquante ans après l’Indépendance de la RDC, on assiste à un effondrement du secteur agricole de cette province. Les paysans éprouvent des difficultés pour produire, conserver, transformer et commercialiser leurs produits agricoles. Des présentes réflexions vont permettre d’identifier les principaux problèmes en vue de formuler des vraies solutions pour la relance des activités agricoles. 


Dans le cadre de la troisième série d’ateliers du projet : « Synergie et complémentarité », initié par des ONG belges regroupées autour de l’Alliance Agricongo, l’atelier d’analyse, d’échange et de planification du plaidoyer sur le financement agricole et les infrastructures rurales se tient du 16 au 18 Juin 2013 à Iyonda, localité située à 15 kms de la ville de Mbandaka. 

C’est le Ministre en charge du Budget de la province de l’Equateur, Monsieur Joachim Paulin Agbokuma, représentant le Ministre provincial de l’agriculture qui a donné le coup d’envoie de cet atelier, le lundi 17 juin 2013. 

Dans son mot d’ouverture, le Ministre Joachim Paulin Agbokuna a souligné que des questions pertinentes liées au financement agricole et aux infrastructures rurales ont toujours demeuré au centre de préoccupations du gouvernement provincial. Le thème abordé cadre bien aussi avec les priorités du gouvernement provincial à travers son plan quinquennal qui a placé la question de la relance effective de l’agriculture au cœur de ses préoccupations. 

Il a énuméré les causes qui minent l’agriculture sont multiples, parmi lesquelles : La démotivation des cultivateurs, éleveurs et pêcheurs ; Le manque d’approvisionnement en intrants agricoles, de pêche et d’élevage ; Le manque des possibilités d’évacuation des produits lié principalement au délabrement avancé de voies de desserte agricole ; La faible offre de service de transports ; Le manque de crédit agricole ; Les tracasseries administratives et la multiplicité des taxes. 

Face à ce tableau, le Gouverneur de Province est déterminé à faire de la relance agricole l’une des priorités de son plan d’actions dont les paysans sont les acteurs clés. 

Il a invité les participants à mener des réflexions profondes à travers des actions de plaidoyer bien identifiées, des propositions réalistes pouvant faire face aux innombrables problèmes qui bloquent encore le secteur agricole de manière à bien cadrer l’action gouvernemental au profit des producteurs agricoles. 

Il a conclu que le Gouvernement provincial poursuit l’identification des varies problèmes de la filière riz retenue dans le cadre de la campagne agricole 2013 qui va intervenir dans les tous prochains jours. 

Pour Joseph Khuwa, représentant de la CONAPAC, cet atelier s’inscrit autour du renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles des Organisations paysannes en vue de leur reconnaissance et leur implication à la définition des politiques agricoles. Le présent atelier vise à outiller méthodologiquement les délégués des organisations paysannes de l’Equateur à réfléchir davantage sur les infrastructures rurales et les filières agricoles porteuses qui existent dans les différentes zones de production agricole et à identifier les possibilités d’accès à des financements pour l’amélioration de leur rentabilité. 

Monsieur Didier Bokwala Ifaso, chargé de programme et de projets communautaires de l’ONG CRAFOP, partenaire de SOLSOC, souhaite qu’à l’issue de cet atelier, des actions de plaidoyer seront identifiées, partagées et portées par tous de manière à aider l’autorité provinciale à bien cadrer son action pour la relance et la revitalisation des activités du secteur agricole à l’Equateur. 

Monsieur Nzoto Fréderic, secrétaire rapporteur de la COPADE a lancé un appel pressant à tous les partenaires d’accompagner la COPADE jusqu’au développement de l’Equateur vers la mondialisation. Car, soutenir la COPADE c’est assurer sa pérennité, a-t-il conclu. 
LVPC

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