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jeudi 16 mai 2013

Pathétique message d’interpellation du « Grand Equateur » à la pléthore de ses candidats gouverneurs de cette province

Digital Congo 
16/05/2013

Plus jamais des Gouverneurs de province de l’Equateur auto suffisants et prétendument intouchables et non redevables à leurs administrés réduits dans une misère qui appelle une prise en mains de très haute responsabilité, tel est le message fort que l’Abbé Oswald Bagaza à la tête de l’organisation « Grand Equateur » a adressé particulièrement aux nombreux candidats qui se bousculent dans la bataille ouverte de la prochaine élection d’un nouveau gouverneur de cette province 

L’élection qui se pointe à l’horizon d’un nouveau gouverneur de province de l’Equateur secoue la classe politique toutes tendances confondues de cette région. Il bouillonne une telle effervescence dans les divers cercles surchauffés de ce milieu qu’il s’en est manifesté un nombre pléthorique de candidats se bousculant au portillon : vingt-cinq concurrents comptés actuellement dans cette course au gouvernorat de l’Equateur. 

Il s’agit d’une ruée inédite qui fait sourire d’aucuns tandis qu’une certaine opinion de l’Equateur la déplore, parce qu’elle croit y voir un regrettable cafouillage dans l’enjeu à saisir dans cette élection. Pour cette catégorie d’observateurs internes, la province de l’Equateur qui n’offre pas de reluisante situation socioéconomique de sa population, l’élection du gouverneur de l’Equateur risque passer à côté de son véritable intérêt. 


Pendant que des tractations de toutes sortes sont menées par-ci par-là pour canaliser les forces politiques équatoriales qui explosent dans la bataille ouverte, il s’en trouve des voix appelant à la tempérance de la fougue du trop plein d’émules risquant de faire croire que les populations de l’Equateur ne vivent que de mobilisation politique à outrance, oubliant les vrais problèmes de développement qui se posent cruellement à elles comme les réalités de terrain le démontrent. 

L’un de ces cris non pas de désert mais de la forêt lancés par l’élite équatoriale vient d’un homme de Dieu ressortissant du coin, un prêtre en la personne de l’Abbé Oswald Bagaza dont la notoriété outrepasse déjà la province depuis qu’il est affiché Ambassadeur humanitaire en RDC. 

L’Abbé Bagaza qui mène des remarquables ouvres sociales pour les populations déshéritées et défavorisés de sa province reconnue sinistrée de notoriété publique depuis les rébellions à partir de l’Ong ASODEV (Action pour la solidarité et le développement), a élargi le champ de son action en cherchant à regrouper toutes les forces élitistes de l’Equateur. Le regroupement de ces notabilités politiques et de différents courants de la société civile équatoriale qu’il a réussi à drainer se retrouvent dans l’organisation « Grand Equateur ». 

Les nombreuses rencontres de ce cercle des retrouvailles des ressortissants de la province de l’Equateur sont toujours mises à profit par le promoteur Bagaza pour les conscientiser. Pratiquement toutes les têtes couronnées de la province, acteurs politiques, hommes d’affaires, activistes de la société civile branchés dans les secteurs aussi bien de l’enseignement que d’autres corps sociaux constituent les poissons pêchées dans la nasse du prêtre meneur d’hommes qui se révèle dans l’Abbé Bagaza. 

La donne de l’élection du gouverneur de l’Equateur ne pouvait donc laisser indifférent ce combattant hors-pair se la cause de sa province. D’où sa plongée actuelle dans la bataille de conscientisation des uns et des autres. L’Abbé mobilise depuis Kinshasa et compte descendre dur terrain même de la province. 

A la dernière rencontre du Gand Equateur qu’il a organisé le 14 mai dernier dans le cadre du restaurant Romeo Golf, l’Abbé Bagaza a lancé un des plus pathétiques messages de conscientisation à la cause de leur province que les ressortissants de l’Equateur aient entendus. Il s’agit d’un message qui en dit long sur les enjeux en cause et l’approche la meilleure qu’ils appellent. 

On a compté dans l’aréopage équatorienne qui s’est présenté pour entendre ce message des personnalités comme les Endundo Bononge, Atundu, Bomanza, Ingele Ifoto, Koyagialo, Masegabio, Jonas Munkamba même , un ancien gouverneur de l’Equateur resté collé à ses anciens administrés. L’ombre du président du Sénat, M. Léon Kengo wa Dondo, qui avait assisté à la précédente rencontre ,était omniprésente aussi aux retrouvailles du 14 mai. 

Outre les interventions de l’Abbé Georges Ndumba et de l’émérite gouverneur Jonas Munkamba, le message du dirigeant du « Grand Equateur » a tout dominé compte tenu de sa pertinence. 

Voici repris ci-après cette édifiant et très interpellatrice adresse : 

Message du Grand Equateur 
Honorables, Excellence Distingués Membres d’honneurs 
Honorables, Excellences, Distingués Membres des Comités des Sages, 
Messieurs les candidats au poste de Gouverneur de la province 
Distingués invités, tout rang de protocole respecté 
Chers Frères et Sœurs ressortissants et sympathisants de la Province de l’Equateur 

C’est encore avec beaucoup de modestie que je me dois d’abord de commencer par exprimer ma profonde gratitude à la notabilité que vous incarnez et représentez ici, en répondant massivement et favorablement à notre invitation pour une autre rencontre du Grand Equateur en laps de deux semaines à dater de la dernière rencontre. C’est dire tout l’intérêt que vous portez à cette œuvre commune. 

Oui, il ne peut en être autrement au regard des enjeux de l’heure, spécialement celui de l’élection du prochain Gouverneur de la Province de l’Equateur appelé à porter tous les espoirs permis pour le redécollage de cette Province. 

Messieurs les candidats au poste de Gouverneur de la Province, ainsi que vous l’avez compris, c’est de vous qu’il s’agit et c’est bien vous qui êtes l’honneur ce jour. 

Je ne saurai égrainer tous les motifs de ma grande estime envers vous et m’en remets d’avance à votre indulgence pour toute omission involontaire, au nom du Bureau que je dirige. 

D’abord pour la confiance que beaucoup d’entre vous nous ont témoignée. Les uns nous ont approchés pour exprimer leur désir de postuler à ce poste, d’autres encore nous ont sollicité pour les y accompagner, d’autres encore ont activement collaboré avec nous pour l’organisation de cette rencontre. 

A ceux qui ont déjà désisté suite à nos conseils, ici présents ou absents et dans l’anonymat, nous saluons leur courage et sens de responsabilité. 

A vous tous, candidats retenus par la CENI et qui nous honorez de votre présence ici, nous vous saluons aussi très chaleureusement, au nom de toutes les filles et de tous les fils de la Province que vous prétendez servir et nous vous assurons de notre accompagnement inconditionnel. 

Vingt cinq, c’est votre effectif à ce jour. Une fois de plus la Province bat de nouveau un record, celui de pléthore de candidature à ce poste. Certes, cela peut traduire l’ardeur qui brille en chacune et en chacun de nous de venir au chevet de notre Province croulant. Cela traduit aussi l’expression d’une démocratie venue à maturité promouvant l’unité dans la diversité. 

Cependant il ne serait pas moins étonnant et curieux de s’interroger sur les mobiles de la disparité des candidatures par territoire, par district, par groupe ethnique, par parti politique, par famille politique, etc. 

Cette doublée des alliances circonstancielles et surtout contre-nature, des surenchères et autres promesses mirobolantes d’apprivoisement de vos électeurs ne sont pas de nature à rassurer quant à l’inauguration d’une nouvelle ère de gouvernance dans notre province et laissent perplexe et même à désirer. 

Car en effet, à quelques différences près, au lieu d’avoir à faire à des convergences parallèles, nous assistons plutôt à l’émergence des divergences circulaires traduisant des positions irrémédiablement inconciliables tel « c’est moi ou rien, c’est notre ticket ou rien », comme pour symboliser des recroquevillements dans une autoréflexivité négativiste avec, tristement comme corolaires, la résurgence des clivages multi générationnels, polaires, partisans, ethno-tribal, etc. 

De grâce ne ramenez plus inutilement et gratuitement nos pauvres populations suffisamment abusées par des promesses électoralistes à des vaines divisions internes à l’issue desquelles elles se soldent, souvent et toujours, en dindon de la farce. 

Restant sauves vos intentions droites quant à servir la Province, à ne viser que l’intérêt supérieur de celle-ci ainsi que le bien être de ses populations, nous tenons à vous rappeler ici que les mêmes causes produisant les mêmes effets, le retour à la case de départ serait malheureusement inévitable. Si l’achat des votes et donc des consciences des députés provinciaux constitue le moyen par lequel vous choisissez d’accéder à la tête de notre chère province, préparez-vous à l’effet boomerang qui ne sera autre que le vil chantage dont vous ferez l’objet de la part de vos électeurs sous la forme des motions et interpellations parfois fantaisistes et alimentaires. Une véritable arnaque qui finira à terme à ébranler votre siège. A bon entendeur salut … 

Qu’à cela ne tienne, nous vous accordons tous des préjugés favorables et vous souhaitons bonne chance. 

Messieurs les candidats au poste de Gouverneur, 

Voici en quels termes s’interrogent les Evêques de l’Equateur 

(Je les cite) : « Nous nous sommes posé les questions que voici : Où se trouve cette province, dans quel état et dans quelles conditions ? Où se classe-t-elle par rapport aux autres provinces du Congo ? Pourquoi se classe-t-elle à telle ou telle Place ? Que pouvons-nous faire aujourd’hui pour notre Province, chacun dans son milieu de Vie et à son niveau ? Que pouvons-nous et devons-nous faire ensemble ? (Fin de citation) 

Cette interrogation peut se recouper en trois grandes questions essentielles auxquelles vous voudriez y répondre à travers votre candidature et tenons ici à vous y aider. 

Primo : Où se trouve cette province, dans quel état et dans quelles conditions ? Où se classe-t-elle par rapport aux autres provinces du Congo ? Pourquoi se classe-t-elle à telle ou telle Place ? 

La réponse est simple : les statistiques les mieux renseignées de la banque mondiale classent notre Province comme la plus pauvre du pays avec un taux de pauvreté estimé à 94 %. Je vous en fais l’économie des classifications sectorielles, si non je vous renvoie à l’exhortation apostolique des Evêques de l’Equateur de 2009, Lève-toi prends ton grabat et marche, à leur message d’avril 2013, « Réveille-toi,-toi qui dors … », ou au discours du Président du Sénat du 31 mars dernier. A ceux d’entre vous qui n’en sont pas encore informés, nous les exhortons à vite se rattraper sur ce point précis. 

Qu’à cela ne tienne encore, nous ne pouvons pas ne pas évoquer la détérioration de la situation au regard de celle d’autres facteurs exogènes et endogènes qui l’aggravent davantage. 

Comme je l’avais souligné dans mon adresse du 31 mars dernier, au registre des facteurs exogènes, nous pouvons évoquer la situation macroéconomique du pays. Point n‘est besoin de vous rappeler que le dernier rapport du PNUD sur le Développement humain classe notre pays 186ème sur 186. 

Qui n’avance pas, dit-on, recule. Tirez-en les conséquences pour notre province dont le développement est tributaire de celui de la nation. Cela ne nous empêche pas non plus d’attirer l’attention sur d’autres facteurs exogènes sectoriels avec impact immédiat et désastreux pour la bonne marche de la Province. 

C’est notamment : 
Le cas de la Circulaire N° 002/CAB/MIN/TVC/2013 du 17 mars 2013 du Ministre des Transport et Voies de Communication portant fermeture de l’exploitation de certains ports et beachs. Tenez : sur 53 fermés, la Province de l’Equateur en regorge 30. 

Le cas de la Circulaire N° 003/CAB/MIN/TVC/2013 du 17 mars 2013 du Ministre des Transport et Voies de Communication portant interdiction de naviguer à certaines unités fluviales. Tenez encore : sur 79 fermés la province de l’Equateur en regorge 55. 

C’est le cas de la Circulaire N° 004/CAB/MIN/TVC/2013 du 17 mars 2013 du Ministre des Transport et Voies de Communication portant interdiction de naviguer à certains membres du personnel naviguant en RDC. Tenez enfin : sur 518, la province en regorge 146. Allez-y comprendre lorsqu’on sait que l’aviation demeure une denrée rare pour nous desservir et nous n’avons que les boulevards naturels dont nous a doté la nature que sont les cours d’eau et autres voies lacustres ; Le cas de la non régularisation de la situation des agents de la Fonction publique. Notre Province constitue avec le Maniema et la Province orientale les provinces dont les agents n’ont pas encore subi le contrôle biométrique. 

Tirez-en vous-mêmes les conséquences néfastes lorsqu’on sait encore qu’en l’absence d’un commerce bien développé, le circuit économique de nos entités décentralisées est plus alimenté par la paie des fonctionnaires, et que dire non seulement de la démotivation, mais plus encore de la détérioration des conditions des vies des nouvelles unités ou autres anciens fonctionnaires non mécanisés ; 

Le cas de l’instabilité politique en République centrafricaine avec sa cohorte de conséquences à court, moyen et long terme chez nous, et j’en passe. Et comme si cela ne suffisait pas, les mêmes statistiques de la Banque mondiale renseignent qu’à ce jour, 75 % du budget de la Province seraient alloués aux dépenses de souveraineté, ce qui ne frise pas moins une délinquance managériale de la Res publica et de la Res provincial. 

Toutefois, notons que de la destitution du premier Gouverneur démocratiquement élu par l’Assemblée Provinciale à la révocation récente de son successeur par le Chef de l’Etat, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. 

Par ailleurs, les crises intra-institutionnelles, interinstitutionnelles et institutionnelles aiguës et sans précédents qui ont envenimé les relations entre l’Exécutif Provincial et l’organe délibérant d’une part, et les deux bureaux qui continuent à se disputer sans merci la légitimité de la Direction de l’Assemblée Provinciale d’autre part, ont exacerbé les divisions ethniques, polaires et partisanes entre nous. Aussi, notre Province s’en est-elle malheureusement sortie championne en scandales au sommet, en précédents jurisprudentiels fâcheux. 

Secundo: « Que pouvons-nous faire aujourd’hui pour notre Province, chacun dans son milieu de vie et à son niveau ? 

Pour votre part, chers frères Candidats au Poste de Gouverneur, vous estimez qu’il vous faut être Gouverneur de Province pour ce faire ; et c’est cela la raison d’être de votre candidature. Voilà pourquoi nous voulons en cette circonstance vous rappeler que, bien qu’institués par le législateur comme votre corps électoral, les Députés provinciaux, ne constituent pas le point de mire exclusif de vos futures actions politiques. 

Bien au contraire, n’étant pas nés de la génération spontanée, les Députés provinciaux, à travers leurs mandats respectifs, représentent ceux qui les ont mandatés et qui sont les véritables destinataires de vos actions, à savoir l’ensemble des populations de notre Province. Ceci nous amène à vous dévoiler les mobiles de notre rencontre de ce jour, à savoir : l’organisation d’une journée de conférence débat au cours de laquelle chaque candidat aura à présenter son projet de société. 

Car en effet, au regard du tableau sombre de notre province sus évoquée, quatre défis majeurs s’imposent pour le Développement de notre Province : 
  • Défi de Cohésion et de connexion 
  • Défi de Démocratie 
  • Défi de bonne gouvernance 
  • Défi de Développement 

Il faudra pour cela : 
Une Gouvernance de proximité 
Une Gouvernance de Paix 
Une Gouvernance de Développement 

Tertio : Que pouvons-nous et devons-nous faire ensemble ? 

Ensemble, voici toute la Province ici réunie à travers sa notabilité, ses différentes forces vives pour vous assurer de son accompagnement et non pour vous servir de simple décor. Apprenez désormais à les respecter en les intégrant dans votre plan d’action. Ils doivent impérativement s’y retrouver. Plus jamais des Gouverneurs de province de l’Equateur auto suffisants et prétendument intouchables, non redevables. 

Qu’il sied de rappeler par ailleurs que vous ne deviendrez pas Gouverneur de Province que pour des Nantis, des érudits, etc. Vous le serez et davantage pour vos gouvernés constitués en majorité des misérables. Ne perdez pas de vue que vos jeunes frères et sœurs appelés demain à assurer votre relève, soit étudient dans des conditions à peine imaginables en ce siècle de la modernité, soit n’étudient pas du tout en cet ère de la mondialisation. 

Et que dire de vos Sœurs, de vos Mamans, de vos Vieilles Mamans qui se cachent de honte dans des maisons ou des bosquets par manque d’habits pour se couvrir…. Incroyable, mais vrai pour ne citer que ces cas parmi tant d’autres. 

Celui d’entre vous qui sera élu doit se considérer non comme le plus grand commun diviseur, mais comme le rassembleur des plus petits communs multiples que nous représentons dans notre Grand commun dénominateur qu’est l’Equateur. 

Distingués invités, tout rang de protocole respecté, 
Chers Frères et Sœurs ressortissants et sympathisants de la Province de l’Equateur, 

Permettez-moi de m’adresser en particulier à l’Honorable Président de l’Assemblée Provinciale, présent dans cette salle. 

Honorable Président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, 

Je tiens d’abord à vous remercier d’avoir répondu favorablement à l’invitation à vous lancée. 

Sans devoir anticiper sur l’économie de notre prochain échange au sein de votre hémicycle, au cas où vous nous en donnerez l’occasion, je tiens ici et maintenant à vous inviter, au nom de vos collègues députés provinciaux de l’Equateur que vous représentez valablement ici, à prendre rendez-vous avec l’histoire, devant Dieu, devant les 8 millions d’Equatoriens et devant toute la Nation qui nous observent quant au dénouement heureux des multiples crises qui rongent notre Province hautement représentée par sa notabilité ici présente. 

Car en effet, toutes nos démarches, tous nos vœux pieux ne pourront demeurer que des lettres mortes suspendues à un chapelet de bonnes intentions sans implication résolument engagée des Députés provinciaux non autrement identifiés ici comme des faiseurs des Rois. 

Comme indiqué ci-haut, il est certes indéniable que le Législateur vous a constitué électeur naturel de Gouverneur de province. Cependant, votre élection au second degré présuppose nécessairement et toujours déjà que c’est le souverain primaire qui vous a mandatés et que vous devenez impérativement représentants et défenseurs des intérêts de ce dernier. Ce qui semble malheureusement, apparemment ne pas être le cas. 

Nous voudrions ici vous inviter à nous aider à tourner cette page sombre de notre histoire par un vote responsable du prochain Gouverneur de notre province en la personne du candidat idoine… qui émergera du lot sans privilégier des critères partisans. 

Chers candidats au poste de Gouverneur, 

Gardez toujours présents à la sagacité de l’esprit cette question que l’histoire pose continuellement et indistinctement à chacun de nous ici présent et, qu’elle vous posera avec plus d’acuité au terme de votre mandat : « Qu’avez-vous fait de votre province de l’Equateur, de vos sœurs et frères ainsi que de celles et ceux l’ayant adoptée comme seconde province ? » 

Ainsi compris, cette rencontre l’a été d’bord et essentiellement pour vous rappeler que vous n’êtes pas des ennemis politiques, mais, peut-être à la rigueur des adversaires circonstanciels. Vous êtes et resterez infiniment des frères. Ensuite, de vous rappeler l’impérativité de l’obligation morale pour vous de signer un pacte social de bonne gouvernance à toutes fins utiles, notamment par un engagement solennel de faire les Etats des lieux de la Province au premier trimestre de votre mandat, de publier régulièrement la clé de répartition des rétrocessions et d’en instaurer une évaluation publique selon une périodicité trimestrielle ou semestrielle. 

Distingués invités, tout rang de protocole respecté, Chers Frères et Sœurs ressortissants et sympathisants de la Province de l’Equateur, 

Permettez-moi de terminer mon propos avec cette citation du Concile Vatican II : « Ceux qui sont, ou peuvent devenir, capables d’exercer l’art très difficile, mais aussi noble, de la politique, doivent s’y préparer ; qu’ils s’y livrent avec zèle, sans se soucier de leur intérêt personnel ni des avantages matériels.Ils lutteront avec intégrité et prudence contre l’injustice et l’oppression, contre l’absolutisme et l’intolérance, qu’ils soient le fait d’un homme ou d’un parti politique ; et ils se dévoueront au bien de tous avec sincérité et droiture, bien plus, avec l’amour et le courage requis par la vie politique ». 

Merci de Votre aimable attention. 

Kinshasa, le 14 mai 2013. 
Abbé Oswald BAGAZA BALA 
Ambassadeur Humanitaire 

Texte présenté par Daniel Nzuzi/MMC

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