************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

mercredi 20 février 2013

L’embarras de la Société Civile de la province de l’Equateur face aux agitations politiques à répétition à Mbandaka.

Dieudonné NZABI.
Acteur Coalition SOCI/Eq en déplacement à Kin, le 18/2/2013.

I. GRANDES DATES.
Les élections de 2006 au niveau de la province de l’Equateur ont donné lieu à l’émergence d’une classe politique majoritairement MLC (Mouvement de Libération du Congo), parti politique de Mr Jean Pierre BEMBA, originaire de la Province. Cela s’est traduit par une majorité de ce parti + alliés au niveau de l’Assemblée provinciale avec 60 Députés sur les 108 la composant. Logiquement c’était une province acquise par l’opposition avec l’unique Gouverneur de l’opposition élu à travers toute la République Démocratique du Congo, en la personne de Mr José MAKILA SUMANDA et du Vice Gouverneur Mr Jean Claude BAENDE, ancien prêtre catholique, lui aussi du MLC. Deux années plutard, au grand étonnement de tout le monde, la situation politique s’est subitement basculée et le Gouverneur MAKILA est vomi par 63 Députés par cette même Assemblée provinciale dirigée par un Président MLC, Mr Edmond MONDOMBO KANZO, officiellement pour mégestion des deniers publics. Un conflit ouvert entre le Gouverneur MAKILA et son Vice Gouverneur BAENDE a été mise à jour ; mais il est resté aigu jusqu’au départ de MAKILA, malgré la médiation engagée par la Société Civile (alors SOCIPEQ : Société Civile de la Province de l’Equateur) sous la direction du Président Joseph EFENO. 
Une longue crise interne au sein de l’Assemblée Provinciale de l’Equateur s’en est suivie créant 2 grandes tendances politiques, notamment : les 63 « Députés Acquis au Changements » (Majorité), et les « Légalistes ». Cette majorité de 63 Députés va au bout de 8 mois plutard aboutir à l’élection d’un autre Gouverneur Mr Jean Claude BAENDE (qui a été Vice Gouverneur de MAKILA) et l’ancien Député MLC Vincent MOKAKO va devenir le Vice Gouverneur du 2ième gouvernement de la province de l’Equateur. Des rumeurs persistantes de la circulation massive des billets verts venus de Kinshasa sont restées persistantes pour petit à petit voir la majorité MLC faire place à une majorité acquise à la majorité présidentielle au pouvoir au niveau national.

De 2009 à 2012 la situation politique au niveau des institutions provinciales a été observée avec inquiétude tant au sein de la Société Civile que de la population :
  1. Un bilan négatif du travail de l’Assemblée Provinciale qui n’ayant produit aucun résultat palpable au bénéfice des électeurs (pas d’Edit, pas de contrôle du gouvernement provincial, immoralité manifeste des Acteurs politiques, triomphalisme…), 
  2. Conflit ouvert entre le Gouverneur BAENDE et son Vice MOKAKO sur certains dossiers liés aux véhicules publics, 
  3. L’émergence d’un nouveau parti politique créé par le Gouverneur (ADH : Alliance des Démocrates Humanistes) qui va voir un certain nombre des Députés modifier les donnes politiques à l’Assemblée provinciale, 
  4. Le Vice Gouverneur MOKAKO quitte officiellement MLC pour devenir PPRD ; 
  5. La destitution forcée du Président Edmond MONDOMBO, les portes de l’hémicycle sont cassées et les Députés acquis au changement installent par force le nouveau bureau dirigé par Mr Gaston KILIYO ; 
  6. Accusations portées contre le Gouvernement provincial en complicité avec un groupe de Députés très proches du Gouverneur pour le détournement des fonds de la rétrocession, les missions d’enquêtes dont celle organisée par le Sénat qui est restée sans suite, 
  7. L’opération E 13 : émolument 1.300.000 francs/mois/Député pro Baende (des fonds octroyés par le Gouverneur de Province aux Députés proches de ADH en plus de leurs émoluments normaux…Des fonds de rétrocession destinés aux ETD. 

Face à cette grande confusion, la Société Civile a eu même à faire signer une pétition demandant au Chef de l’Etat de dissoudre cette Assemblée provinciale inefficace d’autant plus que la pauvreté généralisée avait élu domicile dans la population (selon PNUD en 2009 93,6% des Equatoriens vivent avec moins d’1$/Jour). Cette confusion politique a eu même des répercussions négatives dans le fonctionnement de la coordination provinciale de SOCIPEQ (Société Civile de la Province de l’Equateur) dont certains Acteurs ont été agressés publiquement par les partisans de ADH devant les bureaux de la Police (Cas de Joseph EFENO) ou encore accusés d’inféodation politique entraînant l’éclatement en Septembre 2012 de l’unique coordination de la Société Civile à 2 coordinations distinctes ; celle de la Nouvelle Société Civile Congolaise ( NSCC-Equateur) et de SOCIPEQ. 

L’organisation des élections de Novembre 2011 a ravivé les esprits de tous les Equatoriens; élections entachées de beaucoup d’irrégularités dénoncées tant localement qu’à travers le monde : campagnes électorales très agitées, injures, destructions méchantes, fraudes, violences… 

L’implantation des radios politiques dans la ville de Mbandaka au détriment des medias publics et neutres n’a pas facilité les choses avant, pendant et après les élections. La situation post électorale s’est caractérisée par des faits moins apaisants dénoncés par certaines classes sociales en l’occurrence : la destruction de la Radio Mambenga d’Henri Thomas LOKONDO (mars 2011) ; la politisation de l’administration publique , du secteur de l’éducation publique (EPSP, ESURS), le secteur de la santé, de la territoriale, et de la DGRPE (Direction Générale des Recettes de la Province de l’Equateur)… à travers toute la province de l’Equateur au profit du seul parti politique ADH. La frustration est grande pour l’emploi perdu par ceux qui n’ont pas voulu adhérer aux visées dictatoriales d’ADH. Pour ce faire des craintes sont manifestes pour l’organisation crédible des élections apaisées et transparentes à venir, notamment celles provinciales-municipales-locales très attendues. 

La situation s’est empirée davantage avec : 
  1. L’ouverture de la session d’octobre de l’Assemblée provinciale avec l’accompagnement du Vice Ministre national de l’Intérieur (le 1er octobre 2012), après plus de huit mois d’inactivité. 
  2. Le remplacement de certaines personnalités (Des nouveaux noms apparaissent ; Président : Jean Gontran EBAMBE (PPRD), Vice Président : LOSONGO (MLC), Rapporteur adjoint : LOFANZE KULUBE) au niveau du bureau de l’Assemblée provinciale, 
  3. L’interpellation des Ministres provinciaux de l’Environnement-l’Intérieur-la communication à l’Assemblée provinciale (troubles publics du 27 au 29 Novembre 2012 avec incendie des motos dont celle du Président des Jeunes Mr Christophe ITOFO en face de l’Assemblée provinciale en présence de la Police, Un Député de ADH déchire le PV de la réunion précedente et chasse les 2 Ministres de l’Hémiscycle… ), 
  4. La fermeture par le Ministre provincial de l’Intérieur des portes de l’Assemblée provinciale (le 28 Novembre 2012 après que le Député Papy ILONGA de ADH déchira le PV de la réunion précédente, il fit sortir les 3 Ministres à interpeller de l’hémicycle, le Gouverneur de Province devait par la suite venir défendre le budget 2012 avec reddition des comptes de 2012), 
  5. La prise de position de la Coalition de la Société civile (10 Décembre 2012 demandant la réouverture sans délai et sans condition de l’Assemblée provinciale avec pression de manifester), 
  6. La réouverture de l’Assemblée provinciale sur ordre du Ministère national de l’Intérieur (le 11 Décembre 2012), 
  7. L’interpellation de Mr Dieudonné NZABI, PCA de la Nouvelle Société civile congolaise à l’Equateur à l’aéroport de Mbandaka (le 12/12/2012) par le service de l’ANR sur ordre du REDHOCA François. Son billet a été confisqué pendant 45 minutes puis libéré sur ordre du REDHOCA après discussion avec l’intéressé NZABI. 
  8. Les menaces proférées contre les signataires de la prise de position de la Société Civile (le 10/12/2012), notamment : Mr Fabien MUNGUNZA (Président SOCIPEQ), Mr MBANGI TORRO (Sec Exécutif NSCC-EQ)… sur les antennes de Radio Sarah par MR Jean Rémy LILEKO (Sec Ex. du Gouvernement provincial). 
  9. Le dépôt de la motion de défiance contre le Gouverneur de Province BAENDE (vendredi le 14 Décembre) et votée le 17 Décembre 2012 par 70 Députés présents contre 2 pour le total de 108, la venue précipitée à Mbandaka dimanche 16 Décembre du Ministre national de l’Intérieur Mr Richard MUYEJ accompagné par quelques acteurs politiques originaires de la province de l’Equateur (Honorables Nicolas ISOFALE, KOLOBA, et le Notable KOYA GIALO) ainsi que le Gouverneur BAENDE et le Général José Alexandre BAKEMO ; 
  10. Les violences perpétrées par les militants identifiés comme appartenant au parti politique ADH (Mrs NGOMBE, Papy BANGONDA, Adjudant AISHA, Capitaine TOUSSAINT de GMI, Mr Joseph MONGANGA-Bourgmestre adjoint de la commune de Mbandaka, Député honoraire BOYENDA, Mr IYONGI-secrétaire particulier du Gouverneur…, avec coups et blessures sur certains Députés ( André ILONGA , SAMMY ENTOKU, Maman ENGONGE, François BOIMBO, AKELO GANGA…ainsi que les destructions méchantes des maisons des Députés (ENTOKU, NYIPELE…) et de quelques paisibles citoyens dans les quartiers Air Congo-Besenge et Ikongowasa(avenue Tshuapa…), et érections des barricades avec des pneus brûlés sur la route menant vers l’aéroport au quartier Air Congo (Quartier acquis au Gouverneur BAENDE). Tout ce désordre a été organisé sans intervention de la police, accusée avec ANR et le secteur de justice de passivité. Certaines langues ont même souligné les liens tribaux entre le Gouverneur BAENDE, le Général BAKEMO de la PNC, le Colonel de Police José BOONGO alias CODOFOR de Groupe Mobile d’Intervention (GMI) comme favorisant cette anarchie. Des rumeurs faisant état de la circulation des billets de banque avant et pendant le séjour de travail du Ministre national de l’Intérieur à MBANDAKA afin de tenter de convaincre les Députés à se désengager de la motion de défiance contre le Gouverneur BAENDE et après le refus par ceux-ci ces fonds ont servi à influencer la sortie précipitée de l’arrêt de la cour d’appel de Mbandaka pour la réhabilitation du Vice Président déchu de l’Assemblée provinciale Mr Richard MBOYO alors qu’était attendue une décision de la Cour Suprême de Justice en janvier 2013. Comme lors des élections de 2011 les véhicules publics du ministère de l’environnement « don japonais » auraient été vus transportant les bandes des formenteurs des troubles de ADH. La résidence officielle du Gouverneur de Province est le lieu des réunions régulières pour cette bande. 

Avant de rentrer sur Kinshasa, le Ministre National de l’Intérieur Mr Richard MUYEJ avait rejeté en bloc toutes les accusations adressées contre lui par les Mbandakais pour avoir ordonné de chasser de l’hémicycle tous les Députés qui statuaient sur la motion contre le Gouverneur BAENDE. Sur ce fait, le nouveau le nouveau Président de l’Assemblée provinciale aurait introduit une plainte en justice (Auditorat Militaire) contre le commandant de GMI , Colonel José BOONGO alias CODOFOR à l’égard des actes qu’il a posés ce jour-là en lui braquant même son pistolet et sa détermination à lui arracher sa mallette. 

Mais, plus d’un Mbandakais qui avait été rassuré par les propos d’apaisement du Ministre National de l’Intérieur alors qu’il quittait Mbandaka, a été par la suite déçu par ses déclarations devant le Sénat du même Ministre sur la situation politique très agitée en Equateur sans identifier clairement et courageusement les fomenteurs des troubles ainsi que la Radio Télévision Sarah du Gouverneur BAENDE qui a envenimé la situation de violences qui a prévalu dans Mbandaka ce jour-là, renvoyant dos à dos les politiciens équatoriens de la diaspora et en proposant que la stabilité politique ne pouvait revenir qu’après les élections locales prochaines dont les dates précises ne sont mêmes pas annoncées. Alors que la politisation à outrance de tous les secteurs publics avec une bénédiction qui viendrait des instances nationales ne présage aucunement des élections apaisées, crédibles et transparentes. 

C’est dans ce climat qu’une mission mixte d’enquête dirigée par le Directeur de Cabinet Adjoint du Ministre de l’Intérieur est venue à Mbandaka pour « fouiller » auprès des forces vives locales, écouter tout le monde et amener les éléments nécessaires à remettre aux instances compétentes pour des décisions en faveur de l’apaisement de la situation. Des plus sceptiques s’interrogent sur l’importance de cette mission si ce n’est une autre tentative de chercher à protéger le pouvoir de BAENDE. Arrivée samedi 21 Décembre 2012, la mission s’est immédiatement mise au travail à l’Hôtel NINA RIVER sur l’avenue Bolenge au bord du fleuve afin d’y causer avec toutes les sensibilités sociales de la ville de Mbandaka. La délégation de la Coalition de la Société Civile composée de 9 membres la veille, c.à.d. le dimanche 22 Décembre a été reçue par cette commission à 6 seulement le 23 Décembre, 3 autres s’étant abstenus à cause de la présence dans les couloirs de cet hôtel NINA RIVER de certains agitateurs de ADH dont la présence ne rassurait pas. 
Les 6 qui ont rencontré et échangé avec la délégation sont les suivants : 
  1. Mr Fabien MUNGUNZA (Prés. SOCIPEQ) 0858100804. 
  2. Mr Dieudonné NZABI (PCA NSCC-EQ) 0815144413 
  3. Mr Stanis MOMENGO (V.P. SOCIPEQ) 0812276821 
  4. Mr Jean Marie BWASO (NSCC-EQ) 0812279781 
  5. Mr MBANGI TORRO (NSCC-EQ) 0858217251 
  6. Mr TUBI BOPUPA (NSCC-EQ) 0858252306 

Après une discussion qui a pris au moins 2 heures durant, les attentes de la coalition de la Société Civile ont été formulées de la manière ci-après: 
  1. Punir sans complaisance tous ceux qui ont trempé dans les violences liées à la politique, détournements des biens publics, et sans discrimination aucune. 
  2. Laisser l’Assemblée provinciale travailler normalement et librement en rapport avec les textes réglementaires et lois du pays. 
  3. Faire taire les médias qui diffusent la haine, les injures et les diffamations sur leurs antennes et faire parler la radio publique RTNC. 
  4. Permuter les responsables des services de sécurité qui ont fait longtemps ici à Mbandaka (usure du pouvoir), beaucoup sont inféodés et politisés. 
  5. Réduire l’interférence politique des instances politiques, judiciaires et de la diaspora de Kinshasa sur les affaires politiques à l’Equateur. 
  6. Faire taire tous ceux qui font le trafic d’influence avec le nom du Chef de l’Etat dans les conflits de positionnement politique à l’Equateur. 
  7. Protéger les militants de la Société civile qui se sentent menacés par les acteurs politiques en conflit et les services de sécurité. 

La conclusion dans tout cela est que toutes ces agitations étant liées à la personne du Gouverneur BAENDE, celui-ci doit s’incliner devant la défiance de l’Assemblée Provinciale afin que l’Equateur retrouve la paix et le développement durable. 
Fait à Mbandaka, le 23 Décembre 2012. 
Pour la Coalition : Mr Fabien MUNGUNZA (Prés. SOCIPEQ) 0858100804. 
  1. Mr Dieudonné NZABI (PCA NSCC-EQ) 0815144413 
  2. Mr Stanis MOMENGO (V.P. SOCIPEQ) 0812276821 
  3. Mr Jean Marie BWASO (NSCC-EQ) 0812279781 
  4. Mr MBANGI TORRO (NSCC-EQ) 0858217251 
  5. Mr TUBI BOPUPA (NSCC-EQ) 0858252306 
  6. Pasteur Jean Marie MIBEKO (SOCIPEQ). 
  7. Mr Gauthier BASANGO (SOCIPEQ) 0856074698. 

II. DECLARATION DE LA COALITION DE LA SOCIETE CIVILE DU 08 FEVRIER 2013 (documents ci-joints). 

III. ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE DE LA PROVINCE DE L’EQUATEUR EN DANGER 
(Situation post déclaration) 

Chers Collègues ; 
Vous vous souvenez encore de cette déclaration de la Coalition de la Société Civile de la Province de l'Equateur publiée le vendredi 08/02/2013 ayant fait l'objet d'un grand débat à l'émission "Dialogue entre congolais" de lundi 11 février 2012 sur les antennes de Radio Okapi de 19h 15 à 20 heures locales. Emissions très attendues et très suivies par tous les Mbandakais presque. 
Le franc parler du porte parole de la coalition a déclenché une véritable chasse à l'homme ouverte à Mbandaka contre les acteurs-clés de la société civile de la province basés à Mbandaka, de toutes les 2 coordinations existantes, à savoir: Société Civile de la Province de l'Equateur (SOCIPEQ) et Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC) / Equateur, par l’Autorité Provinciale et le Président déchu de l’Assemblée provinciale. 
Notamment: 
  1. Mr Fabien MUNGUNZA, Président de SOCIPEQ, 00243 858100804 : présentement vit en cachette depuis une semaine, cadre de la division provinciale de l'agriculture. Signataire de la déclaration et porte parole de la coalition à l'émission "dialogue entre congolais" de lundi dernier sur radio okapi. 
  2. Mr Stanis MOMENGO, Vice Président SOCIPEQ, 00243 858110763, en cachette depuis une semaine dont le domicile a été réquisitionné samedi 16 Février dès 9 h et visité par 30 personnes en tenue PNC et en civil sous mandat d'arrêt ordonné par téléphone et sont réparties sans emporter quoi que ce soit, Mr Stanis étant en cachette. Stanis est agent de l'Institut Supérieur de Développement Rural de MBANDAKA. 
  3. Mr Dieudonné NZABI, Animateur social, PCA NSCC/EQ, PCO RRN/EQ, Président NODRI, PF AETA/Equateur; 00243 815144413 /00243 970387986 ; présentement à Kinshasa sur invitation circonstancielle de RRN (Joseph BOBIA) pour un atelier et également raison de protection car au mois de Décembre 2012 son titre de voyage avait été saisi à l'aeroport de Mbandaka par ANR à cause d’une action de réclamation par la Coalition SOCI en faveur de la réouverture sans condition de l'Assemblée Provinciale fermée de façon irrégulière par le Ministre provincial de l'Intérieur. Il est à Kinshasa depuis le soir de samedi 16 Février 2013. 
  4. Mr MBANGI TORO, Président ANAPECO/equateur Secrétaire Exécutif de NSCC/EQ; 00243 815297515, signataire de la déclaration et vivant en cachette depuis une semaine; élément à abattre déclaré ouvertement par le Président déchu de l'Assemblée provinciale qui est de la même tribu que lui. 
  5. Mr Jean Marie BWASO, Membre de NSCC, ayant participé à l'élaboration de la déclaration 00243 858155770. 
  6. Me Trésor LIKONZA, Journaliste presse écrite « Regards croisés » à Mbandaka dont les écrits énervent l'autorité locale avec des ménaces au téléphone par des gens au pouvoir qu'il peut citer lui même; 00243 820100781. Par ailleurs; Mme LISANGA Florence a été arrêtée par l'ANR, elle est de MLC et transférée à Kinshasa par CAA avec d'autres jeunes gens dont le nombre n'a pas été précisé. Ils sont tous du quartier Basoko et avaient organisé une marche pacifique en chantant des chansons réclamant le départ du gouverneur Baende. Cette dame habite l'avenue EALA au coin Rond Point NGABA, Quartier Basoko. Mr ADELIN ; ancien employé de l’ONG IRM, l’ONG COOPI et dernièrement de OCHA a été également arrêté au lendemain de la publication de la Déclaration de la Société Civile par l’ANR, il a été aperçu au cachot de l’ANR Mbandaka, où il continue à subir des intérrogatoires et aux dernières nouvelles de ce matin 18/02/2013 il est en mauvais état de santé suite aux tortures qu’il subies chaque jour tant au cachot de l’ANR qu’à la Résidence du Gouverneur. 
Le lundi 11 Février 2013 certains de ces acteurs de la SOCI ci-dessus ont été invités à la section des Droits de l'Homme de la MONUSCO/Mbandaka (téléphone : 0818907806) dans la soirée pour proposer une rencontre face à face SOCI et le Gouverneur BAENDE. Cela n'a pas été réfusé par la SOCI ; seulement les termes de référence bien clairs ont été réclamés par la partie SOCI pour cette rencontre car ne comprenant pas ce que la SOCI avait à négocier encore avec le Gouverneur Baende.

Les craintes et inquiétudes sont nombreuses pour tous ces acteurs qualifiés localement de "courageux" par le fait d’avoir déclaré publiquement ce que toute la population en général n'ose dire au grand public par crainte de répresailles du pouvoir car on sait bien que les Equatoriens depuis le départ de Mobutu et de Jean Pierre Bemba à la Haye sont restés frustrés et marginalisés, soit par rapport aux resultats des 2 élections présidentielles (2006 et 2011) perdues par le pouvoir en place, soit parce que c'est une province où l'opposition est très manifeste (même dans les coins les plus réculés)... C'est comme s’il y aurait un ordre de mâter toute sorte de réveil de l'opinion publique dans cette province...On ne peut pas négocier sur des crises ici comme on le fait ailleurs? se demandent certaines personnes. Les Equatoriens doivent résourdre leurs problèmes eux mêmes selon la déclaration du Ministre Mende en réaction à cette fameuse déclaration de la SOCI de l'Equateur; et quand on s'exprime tout haut c'est maintenant l'occasion d'étouffer. 
Il faut également signaler que beaucoup d'acteurs de la SOCI sont des employés soit de l'Etat congolais ou autres services publics, à l'allure où vont les choses il y a risque que tout soit mis en oeuvre pour qu'ils perdent leurs emplois respectifs d'autant plus que toute l'administration publique est politisée à outrance et c'est vérifiable. Tout opposant politique se fait facilement remplacé à son poste par quelqu'un d'autre de l'obédience au pouvoir. La SOCI étant maintenant considérée clairement comme un bras de l'opposition face à un pouvoir local qui dérape, qui ne sait plus respecter la constitution et autres lois du pays; Baende et Kiliyo gouvernent présentement par défi et personne d’entre eux n'est inquiété par la justice et les services de l'ordre par contre ces derniers les accompagnent. 
Avec les effets psychologiques et différentes déclarations des différentes personnalités politiques tant à Kinshasa qu'à Mbandaka; il y a risque que la méfiance s'approfondisse vraiment entre les populations et leurs élus tant à Kin qu'à Mbandaka accusés de ne rien faire pour sortir la province de l'imbroglio dans lequel la province est tombé. Surtout les commentaires faits sur les antennes de Radio Télé Sarah du Gouverneur BAENDE contre la SOCI et certains députés devenus opposants ne servent pas à cultiver la paix: toutes les dénonciations à l'égard de cette radio qui a poussé aux violences après la tombée de la motion contre le Gouverneur et les effets en présence du Ministre National de l'Intérieur venu pour la circonstance à Mbandaka ; et après lui une mission d'enquête du Ministère sur place sont restées lettre morte. Pourquoi la RTNC est réduite au silence à Mbandaka depuis plus de 2 ans? 
La méfiance entre la population et la justice publique, la PNC ou l'ANR dont les actions sur terrain ne sont plus crédibles (des véhicules de la PNC dans des centres de vote où il y a eu fraude et violences, soupçons de pots de vin perçus…): l'impunité pour les auteurs des abus pcq appartenant au pouvoir, l'arrogance des tenants du pouvoir, les violations de la loi...Cela fera aggrandir le fossé des frustrations et tout ce qui peut en découler...nécessairement des cas d'auto prise en charge ou autodéfense. Si c'est ça la démocratie d'aucuns commencent à se demander si c'est vraiment une voie à suivre...Les tensions risquent de s'activer lors des prochaines élections locales. 

Oasis de paix depuis belle lurette et province d'hospitalité légendaire, la province de l'Equateur n'acceptera jamais par le canal de la Société Civile de se faire basculée dans les conflits interminables entre les institutions établies par les élections, la manipulation de ces institutions par des prédateurs de tout bord, la corruption, la marginalisation comme si l'Equateur était un autre pays que la RDC; nous voulons que les lois du pays s'appliquent sans exception aucune à tous ceux qui en abusent, que sa médiatisation fasse un écho pour la faire connaitre un peu plus, la démocratie qui est la force de l'expression majoritaire soit rétablie. N'oublions pas que selon les rapports du PNUD en 2009, l'Equateur est la province la plus pauvre de la RDC avec 93,6% des pauvres. 

Nous ne réclamons que la paix. Non la paix dans la terreur et la frustration, mais la consolidation des valeurs démocratiquement acquises, l’acceptation de tout équatorien, la gestion participative et responsable de la cité pour une Equateur sans conflits. 

Dieudonné NZABI. 
Acteur Coalition SOCI/Eq en déplacement à Kin, le 18/2/2013.


Lire aussi :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire