************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

mardi 22 janvier 2013

Arbitraire : Mbandaka : Wina Lokondo, 96 heures de "garde à vue"

Congoindependant 
20/01/2013 

Une vue du "bâtiment administratif"
à Mbandaka
 
Arrêté le mercredi 16 janvier dernier par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), sur ordre du gouverneur Jean-Claude Baende, Wina Lokondo, membre de la fédération/Equateur du Mouvement de libération du Congo (MLC) entame ce lundi 21 janvier son cinquième jour de "garde à vue". Il n’a toujours pas été entendu par un magistrat du ministère public. «La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures, dispose le quatrième alinéa de l’article 18 de la Constitution promulguée en février 2006. A l’expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l’autorité judiciaire compétente». 



Selon des sources au chef-lieu de la province de l’Equateur, des magistrats "proches" du gouverneur Jean-Claude Baende s’arracheraient les cheveux pour ne pas perdre la face. Il s’agit pour eux de trouver la qualification des «faits infractionnels» à imputer au prévenu Wina Lokondo. 

Lors de l’interrogatoire à l’ANR, les «James Bond» de la police politique de «Joseph Kabila» auraient reproché à cet opposant politique son «animosité» à l’égard de l’actuel gouverneur. «Pourquoi passez-vous le temps à dénigrer le gouverneur Baende ?», «Pourquoi le détestez-vous?». En matière pénale, les agissements décriés ne suffisent pas pour fouetter un chat. Ingénieux, les «juristes» du «Gouv» auraient trouvé une parade. A savoir, l’appel «à la désobéissance civile» lancée le 14 janvier par «Wina». «C’est une incitation à la désobéissance civile», se serait écrié un «baéndiste». Problème : une telle infraction serait introuvable dans le code pénal congolais. On le sait, les législateurs sont rigoureux en matière pénale. Il y va de l’honneur, de la liberté et de l’honneur de la personne humaine. «Nullum crimen sine lege, nulla poena sine lege», disent les latinistes. Il n’y a pas de crime sans loi, il n’y a pas de peine sans loi. 

Dans son «appel» du 14 janvier, "Wina" clamait tout haut ce que tous les "équatoriens" murmurent tout bas dans les chaumières. Il rappelait, en liminaire, que le 17 décembre dernier, 70 députés provinciaux sur 72 avaient voté la destitution de l’actuel premier magistrat de cette province. L’intéressé, fort de ses appuis, vrais ou supposés, en haut lieu, a répondu par un cinglant «j’y suis, j’y reste» se fondant sur un arrêt rendu ce même 17 décembre par la Cour d’appel de Mbandaka. «Ne pouvant continuer à observer impassiblement la perturbation de la vie politique et économique de notre province et, donc, sa ruine, et à regarder les répétitives comédies de Jean-Claude Baende et de ses amis (…),» tonnait Lokondo avant d’inviter les «forces vives» à donner au «gouverneur déchu (…) un délai de 7 jours » pour «faire ses valises et ses cartons, et de libérer la résidence et le bureau du Gouvernorat». A défaut pour Baende d’obtempérer, il invitait les «habitants de la province de l’Equateur» non pas à user de violence mais «à cesser de lui obéir ainsi qu’à toutes les autorités qui déclareraient agir en son nom». Lokondo se fondait sur l’article 64 de la Constitution lequel fait obligation à «Tout Congolais de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution». Bref, une "résistance citoyenne". 

Depuis le vendredi 18 janvier, Wina Lokondo est donc illégalement détenu par la volonté du très sulfureux gouverneur "sortant" qui semble le considèrer comme son "prisonnier personnel". On apprenait, dimanche soir, que la Cour suprême de justice - dont la crédibilité avoisine le point zéro - aurait signifié à "l’intouchable" Baende sa mise en accusation. Celui-ci aurait annoncé vendredi 18 à quelques amis son intention de prendre un "congé sabbatique" d’une durée de trois mois. Avec effet immédiat. Info ou intox? B.A.W

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire