************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

dimanche 16 septembre 2012

Chronique musicale : un des ténors du TP Zembe-Zembe s'est éteint

Congojet
14/09/2012
Merci à Bernard

Dans une de ses dépêches de mercredi, l' »Agence congolaise de presse (ACP) » annonçait la triste nouvelle du décès de « Mazowa, alias Mujos » en même temps que son inhumation le jour même « au cimetière de la cité d'Inkisi ». « Mort inopinément le samedi 1er septembre vers 21 heures, feu Mujos laisse une veuve et six orphelins dont deux filles », peut-on lire dans les lignes de l'article sur le site www.acpcongo.com. 

Le programme des funérailles du disparu prévoyait la célébration d'une messe de suffrage à la paroisse Sainte- Famille de Kisantu, lieu où devait également se tenir la veillée mortuaire. C'était là que devait avoir alors lieu le dernier recueillement des Kisantois devant la dépouille mortelle afin de lui rendre un dernier hommage, poursuit la dépêche. 

Les trente-cinq ans de carrière musicale, du disparu, indique l'ACP n'étaient pas passé dans l'ombre d'un bout à l'autre. Il cite pour cela le succès des morceaux comme « Tata abota Mujos, Matusadila et Nkenge ». La dernière chanson, dit-on, « l'avait propulsé au top du hit-parade vers les années 60 et 70 ». 


Le TP Zembe Zembe de Kisantu avait aussi , entre autres têtes d'affiches Nshui, Elvis de Inkisi, Kiazeluka Ntoko dit Vieux Pierre. L'orchestre avait pour mentor Ignace Mabeka, de l'ancienne chaine nationale, l'OZRT. Soutien admirable, à la sortie du groupe il s'emploie à le faire connaître sur les ondes du territoire national. Du reste, la tapageuse publicité dont il avait aussi bénéficié de la part de Mateta Kanda et Ignace Mabeka, deux fils du terroir, Kisantu devint, apprend-on, le lieu de villégiature de nombreux Kinois. Les rendez-vous du week-end étaient pris pour la bourgade du Bas-Congo qu'on se plaisait alors à nommer la « 25e commune de Kinshasa », rappelle www.mbokamosika.com.


C'est dans cet heureux contexte que Mvuama, alias Bonbon sucré, organisa un week-end, un double concert de l'orchestre dans le bar qui portait son nom sur l'avenue Gambela, à Kasa-Vubu. La première production du samedi 29 mai 1970 fut un triomphe : le bar était plein comme un œuf. Franco qui trônait à l'autre bout de la même avenue au célèbre bar Un-deux-trois qui fut dépossédé de ses nombreux habitués. De Mi Amor joua donc face à plusieurs chaises vides. 

Certain de rééditer le même exploit le lendemain, TP Zembe Zembe n'avait pas compté avec le ressentiment du patron de TP OK Jazz. Le second concert de l'orchestre de Kisantu n'eut jamais lieu. Le public se déversa vers le sanctuaire du TP OK Jazz après que, comme par enchantement, les hôtes de Bonbon sucré ont perdu le bon usage de leurs instruments. Aucun des musiciens ne put sortir le moindre petit son , même à grand renfort de techniciens, rien n'y fit. L'origine de ce triste sort qui tenait du sortilège plus qu'à tout autre chose fut imputé à Franco de Mi Amor, le seul à tirer profit de cette terrible mésaventure, indique le site évoqué précédemment. Voilà l'une des anecdotes qui reste gravée dans les annales de la musique locale. Nioni Masela

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire