25/08/2012
Sit-in de quelques enseignants membres du Syeco devant la primature,
le 2/03/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Les enseignants de Mbandaka (Equateur) des écoles publiques et privées menacent de boycotter la rentrée scolaire fixée au o3 septembre prochain. Ils exigent au gouvernement congolais d’appliquer un nouveau barème salarial conforme au pouvoir d’achat et d’être payés régulièrement. Ils l’ont déclaré vendredi 24 août au cours d’une assemblée générale intersyndicale.
« Selon le gouvernement, on reprend le 3 septembre. Est-ce que nous allons vraiment reprendre ? Parce que le même gouvernement qui nous a donné des promesses ne les a jamais réalisées. Aucun budget n’a été voté en faveur des enseignants », a déclaré le secrétaire exécutif de la Confédération syndicale des enseignants libres (COSEL), Nicolas Losange.
Les différents gouvernements qui se sont succédés n’ont fait que maintenir un barème salarial de misère pour les enseignants de l’EPSP, hypothéquant ainsi la qualité de l’enseignement dispensé à la jeunesse, a-t-il ajouté.
Les enseignants réclament aussi la mécanisation de leurs collègues non payés. Ils exigent aussi l’effectivité de la gratuité de l’enseignement. Cette position est appuyée par les parents des élèves.
Les professionnels de la craie de l’Equateur se disent solidaires à leurs collègues de l’Est du pays exigent au gouvernement de prendre des dispositions utiles en vue de la restauration de la paix dans cette partie du pays.
Trois syndicats ont pris part à cette assemblée nationale. Il s’agit de :
- Syndicat national des écoles catholiques (Synecat)
- Syndicat des enseignants du Congo (Syeco)
- Confédération syndicale des Enseignants Libres (Cosel).
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