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vendredi 31 décembre 2010

Les 50 personnalités qui comptent (Fin)

Aujourd'hui

Awilo Longomba, porte-étendard de la "techno-soukouss"
Chanteur, 48 ans
Awilo Longomba.© Seyllou/AFP

Son père, Vicky Longomba, était l’une des plus belles voix du Congo et un ténor de l’orchestre Tout-Puissant OK Jazz de Kinshasa. Tel père, tel fils ? Certainement, même si Awilo Longomba a plutôt été élevé par sa grand-mère. Mais il a grandi dans un environnement musical. Il a débuté sa carrière comme batteur dans des groupes kinois. Mais, depuis quelques années, voulant voler de ses propres ailes, il s’est transformé en chanteur, devenant ainsi le représentant d’un autre versant de la musique congolaise, celui qu’il appelle lui-même « techno-soukouss ». Le succès qu’il récolte partout où il passe prouve qu’il ne s’est pas trompé de vocation. Comme jadis son père, Awilo parcourt le monde, en véritable porte-étendard de la chanson congolaise.


Papa Wemba, Koffi, Werrason : les grands de la chanson
Ils font vibrer le Congo, et le monde entier, aux rythmes de la rumba, du "soukouss" ou du ndombolo.

Koffi Olomidé
Une mégalopole (Kinshasa), beaucoup de chorales religieuses et une jeunesse désespérée par ses hommes politiques… Voilà les trois ingrédients qui font du Congo l’épicentre de la musique africaine. Dès le 30 juin 1960, tout Léopoldville fête l’indépendance au rythme de la rumba de Grand Kallé ou de Franco. Au début des années 1970, Papa Wemba quitte le groupe Zaïko et entame une carrière solo. Le rythme s’accélère, et la rumba met le feu à la nuit congolaise.
Trente ans plus tard – et après un séjour de trois mois dans les prisons françaises pour aide à l’entrée de clandestins en Europe –, Papa Wemba, 61 ans, continue d’enflammer les clubs de Kinshasa avec son « soukouss » et sa voix haut-perchée. Mais l’un de ses anciens comparses va faire mieux.
Avec ses mélodies à couper le souffle et sa liberté tonale, Koffi Olomidé part à la conquête du monde. Troisième artiste congolais à l’Olympia (2000) – après Tabu Ley Rochereau et Abéti Masikini – et premier à Bercy (2002), « Koffi » impose à Paris et dans toute l’Europe une formidable machine à danser : le ndombolo. Et aujourd’hui, à 54 ans, l’homme à la voix de velours fait toujours chavirer le cœur des dames – son public est à 80 % féminin.
Y a-t-il une vie après Koffi ? À 45 ans, Werrason entretient la flamme du ndombolo. Ses relations avec son aîné sont mauvaises, mais lui aussi a « fait » Bercy. Papa Wemba, Koffi, Werrason… Le Brésil a ses footballeurs ; le Congo ses musiciens. Quel pays peut avoir plus belle ambassade ?


André Yoka, combattant pour la culture
Écrivain et professeur d'université, 61 ans.


Son premier texte, © Baudoin Mouanda pour J.A.

Il a écrit son premier texte, Le Fossoyeur – publié dans le recueil Dix nouvelles –, sous un pseudonyme. C’était en 1976. Depuis, André Yoka ne se cache plus pour écrire. Professeur de lettres à l’Université catholique du Congo et à l’Institut national des arts, il assume son credo dans son dernier essai, Le Combat pour la culture : « La culture offre l’alternative du beau, du bien, du vrai et de l’autre rive », dit le pourfendeur de la « sape de la pensée », regrettant que ses compatriotes soient devenus des « flambeurs ». La classe dirigeante n’est pas totalement sourde à son discours. Passé par des fonctions officielles – notamment conseiller de Léon Kengo wa Dondo, quand il était Premier ministre –, ce « Kinois de souche » a été chargé de l’organisation des manifestations culturelles et artistiques pour le cinquantenaire de l’indépendance.


Valentin-Yves Mudimbe, l'intellectuel total
Ecrivain, universitaire, 68 ans.

Parmi les intellectuels congolais, Valentin-Yves Mudimbe est un personnage à part. Ayant renoncé à sa vocation monastique, il étudie la philologie romane à l’université Lovanium de Kinshasa, avant de soutenir une thèse en sémantique à l’université de Louvain. Dès 1970, il commence sa carrière d’enseignant à la faculté de philosophie et de lettres de Kinshasa, puis à Lubumbashi. L’étendue de sa culture impressionne ses étudiants et les marque. Membre du Comité central du parti unique, l’auteur de "Entre les eaux", qui ne croit ni en la négritude ni en l’authenticité, s’exile aux États-Unis en 1980. Depuis, il enseigne dans plusieurs universités : Duke University, Haverford College, Stanford… Romancier, poète, Mudimbe est aussi essayiste. D’où l’étendue de son influence.


Elikia M'Bokolo, le passeur d'histoire
Historien, 65 ans.


Formé à Kinshasa puis à Lyon, diplômé de l’École normale supérieure de Paris, Elikia M’Bokolo est un historien dont la renommée n’est plus à démontrer. Depuis de longues années, il parcourt le monde pour enseigner l’histoire africaine. Adepte de la vulgarisation, l’auteur du célèbre ouvrage "L’Afrique au XXe siècle", "Le Continent convoité "multiplie également les prestations médiatiques. Sur RFI, il présente chaque semaine l’émission Mémoire d’un continent. Lors de la présidentielle de 2006, ses interventions sur Radio Okapi ont été très écoutées. Depuis, s’étant rendu compte que l’histoire intéresse de moins en moins les étudiants congolais, le directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris multiplie les allers-retours à Kinshasa pour, entre autres, dispenser des cours à titre bénévole à l’université.


Arts plastiques : l'école congolaise
"Architecture maquette", transsymbolisme, art engagé... Passage en revue des plus grands artistes congolais.

Autoportrait de
Cheri Samba
Dans le genre peinture populaire, Samba wa Mbimba, dit Chéri Samba (54 ans en décembre), est le plus connu, avec ses tableaux d’une « naïveté » crue, véritables chroniques de la vie kinoise.

Bodys Isek Kingelez
Autodidacte aussi, Bodys Isek Kingelez (bientôt 62 ans), se singularise par un art original, qu’il qualifie d’« architecture maquettiste », qui consiste à réaliser, sur du papier ou du carton, des maquettes de villes dans un univers à la fois fantastique et futuriste. Ses œuvres ont été exposées un peu partout dans le monde.


Freddy Bienvenu Tsimba
Parmi les artistes sortis de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, quelques noms se sont affirmés, tel Freddy Bienvenu Tsimba (42 ans), qui se définit comme un artiste engagé, dont la guerre est le thème de prédilection. L’une de ses sculptures, baptisée Au-delà de l’espoir et réalisée à partir de douilles, a été installée dans la commune bruxelloise d’Ixelles, en Belgique.
Franck Dikisongele Zatumua
Dans cette catégorie, on trouve aussi Franck Dikisongele Zatumua (42 ans), dont la démarche artistique s’inscrit dans une dynamique de renouveau et de changement. Une problématique qu’il partage avec son ancien professeur Roger Botembe Mimbayi (51 ans), ancien de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa et de l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Dans ses recherches, il a trouvé sa voie : le transsymbolisme, un mélange d’art mi-figuratif et mi-réaliste.
Roger Botembe Mimbayi

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