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vendredi 10 janvier 2014

SOS pour le territoire de Befale

Cocom COEUR COMPATISSANT
26/11/2013

Voici un article consacré à la situation humanitaire de notre Territoire de Befale.

Merci à Herve Liandja.  C'est sur sa Page Facebook que j'ai trouvé cet article.

Je mets le site Cocom dans la rubrique de mes sites préférés (colonne de droite) ainsi vous pourrez le consulter très régulièrement pour vous tenir au courant de la situation dans notre Tshuapa. 

Les populations du Territoire de Befale demeurent terriblement dans une pauvreté indescriptible. Elles vivent essentiellement de l’agriculture extensive (traditionnelle) pratiquée avec des méthodes culturales archaïques et du prélèvement non durable de certains produits forestiers non ligneux mais sans revenu considérable. 


Pour se convaincre de l’état de la grave pauvreté dans laquelle vivent ces populations, nous allons, après avoir décrit ledit territoire, esquisser, en quelques traits, certains aspects qui font, soit émerger cette pauvreté, soit révéler une opportunité, notamment les infrastructures de base, les infrastructures sociales et la commercialisation (on peut consulter utilement à ce propos Monographie de la Province de l’Equateur, PNSAR, 1998 et le Document de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté, DSRP/Equateur, CP-SRP, Mbandaka, 2005). 

Brève description du Territoire de Befale 
Situé entre 5° de latitude Nord et 2° de latitude Sud et entre 16° et 25° de longitude Est, le territoire de Befale est l’un des 6 territoires que compte le District de la Tshuapa dans la Province de l’Equateur. Il partage les frontières avec le territoire de Bongandanga (dans le District de la Mongala) au Nord, le territoire de Djolu à l’Est, les territoires de Basankusu et Bolomba à l’Ouest et au sud les territoires de Boende et de Bokungu (Sud-Est). 

En 2003, le territoire de Befale compte une population de 112. 997 habitants éparpillés dans trois Secteurs (Befumbo, Duale et Lomako), 29 Groupements et 216 villages. Sa superficie est de 16.797 km². Son relief est une végétation équatoriale très dense et humide, « caractérisée par la diversité de ses essences, la densité de ses peuplements, la dimension de ses arbres et l’enchevêtrement de ses lianes ». 

Il est traversé par de nombreux cours d’eau dont les plus importants sont entre autres Maringa (Luwo), Lomako, Duale, Lokomo, Lolongo, Bomenda, Losifo. 

Ce sont les populations Mongo qu’on retrouve dans ce territoire. Ils parlent le lomongo, le longando et le lingala. 

Le régime alimentaire des Mongo se caractérise par la prédominance des féculents dont le manioc. Ce dernier est préparé comme « engwele », « ntuka », « bomita », « ngabuka » ou « fufu », etc. La banane plantain, l’igname, le riz et le maïs y sont aussi consommés. Ils sont aussi des consommateurs des légumes dont les feuilles de manioc (pondu) occupent la première place. Ils raffolent énormément la viande de la chasse (gibier), le poisson et les chenilles. 

Infrastructures de base 
Parmi ces infrastructures de base, nous pouvons mentionner d’abord des routes. Toutes les routes du territoire de Befale sont en terre et en très mauvais état. Ledit territoire est traversé par des routes dites nationale (Mbandaka-Lolengi/Befale-Boende), prioritaire (Basankusu-Befale-Boende et Boende-Ekukola-Mompono-Lingomo), secondaires et celles d’intérêt local (le reste des routes).  

Les différents axes sont : 
  • Bauta (via Basankusu)-Befale-Lolengi (vers Boende ou vers Mbandaka) 
  • Befale-Mangania-Boonia-Lingunda 
  • Befale-Mangania-Boonia- Ekukola-Mompono 
  • Mompono-Likundwamba (vers Djolu) 
  • Mompono-Duale-Befori (vers Djolu par la Maringa) 

Il faut ajouter que le trafic routier est en perte de vitesse, car très peu
de véhicules circulent à travers le territoire. Ces véhicules aident rarement les populations pour le transport de leurs produits en vue de la vente. Les seuls moyens de transport des produits et des personnes sont les vélos et les motos dont le nombre est limité.

Par rapport aux cours d’eau navigables, la rivière Maringa est la seule voie qui débouche à Basankusu et à Mbandaka puis à Kinshasa par le fleuve Congo après la Lulonga. 

La Maringa a un parcours navigable de 564 km, avec un tirant d’eau de 1,30 m minimum en crue et de 1 m minimum en décrue. Sa période de navigabilité est d’avril à décembre. L’on peut transporter, par véhicule, les produits du territoire de Befale jusqu’à Boende où ils peuvent être acheminés par la Tshuapa, à destination de Mbandaka ou de Kinshasa. 

Le territoire de Befale n’a aucune voie ferroviaire. Une petite plaine d’aviation était construite par les Missionnaires Protestants à Baringa mais elle n’existe plus. 

Le territoire de Befale ne dispose ni de l’énergie hydroélectrique, ni de l’énergie thermique. Quelques panneaux solaires, groupes électrogènes et les batteries de 12 volts aident les populations à écouter de la musique, suivre les informations ou se servir de la communication radiophonique. 

Les infrastructures de communication dont le téléphone et l’internet ne sont pas connues auprès de la population. Seule la société COTREFOR (groupe Congo Futur) à Baulu, dispose de l’internet. 

Infrastructures sociales 
Il s’agit essentiellement de la santé et de l’éducation. 

Du point de vue santé, hormis les atouts, la situation sanitaire est précaire, surtout après les dernières guerres.  

Cette situation se présente, en quelques traits, de la manière suivante : 
  • Taux élevé de morbidité-mortalité due aux pathologies (paludisme, anémie, méningite, VIH/Sida, etc.) ; 
  • Taux élevé morbidité-mortalité infantile (TBC, rougeole, etc.) ; 
  • Malnutrition protéino-énergétique élevée ; 
  • Infrastructures sanitaires délabrées ; 
  • Effectif de médecins, d’infirmiers qualifiés et de techniciens de laboratoire insuffisant ; 
  • Manque de moyens de riposte rapide et efficaces aux épidémies et catastrophes insuffisants ; 
  • Faible hygiène ; 
  • Etc. 

Quant à l’éducation, le moins qu’on puisse dire par rapport à la qualité de l’enseignement, c’est qu’elle est moindre : manque de motivation des enseignants (salaires modiques et le manque de pouvoir d’achat des parents en vue de suppléer) et la carence de matériels didactiques. Du point de vue infrastructures scolaires, la plupart des écoles sont en délabrement. Quant aux équipements, elles n’ont pas assez de bancs et surtout pas de bancs de qualité, pas de tableaux noirs dignes de ce nom, encore moins de manuels scolaires suffisants, etc. 

Dans le territoire de Befale, il n’existe aucune institution d’enseignement supérieur et universitaire. 

Production 
Nous devons avant tout signaler qu’il n’existe aucune entreprise publique dans le territoire de Befale. Il n’existe pas non plus de société privée ou d’entreprise individuelle importante, capable de faire décoller le développement du territoire par des actions de développement durable en engageant un grand nombre de personnes ou en employant une main-œuvre abondante, et surtout en assurant un salaire décent. 

Deux entreprises privées emploient et paient tant soit peu les populations de Befale : la société COTREFOR du Groupe Congo Futur et la société Hévéa Cameroun (HEVECAM). COTREFOR s’adonne à l’exploitation industrielle du bois. Limitées aux groupements Boyela, Nsongomboyo et Loma, les actions de cette société ne se font pas sentir à travers tout le territoire et sont, de plus, sujettes à des controverses car, au regard de la manière dont la forêt est ravagée et du moindre versement de la contrepartie y afférente, une partie de la population est contre cette exploitation mais impuissante contre les décisions du Ministère de l’Environnement qui avait octroyé le permis de coupe à la société précitée. 

La société HEVECAM produit le caoutchouc dans les plantations des particuliers avec qui elle a signé des contrats ou abandonnées ( ?). 

Les populations elles-mêmes se débrouillent à produire ce qu’elles peuvent pour leur subsistance et pour avoir un revenu : la production agricole augmentée par la pêche et l’élevage, la production des produits forestiers ligneux ainsi que la production ou le prélèvement des produits forestiers non ligneux. 

L’énumération et la description des potentialités ou des éléments (pêche, élevage et produits forestiers ligneux exploités artisanalement) voudraient simplement prouver les différents atouts ou possibilités d’accroître le revenu des populations de Befale si les marchés sont érigés et un moyen de transport des produits est acquis.  

Production agricole 
Les populations du territoire de Befale sont essentiellement agricoles. Non formées sur les méthodes culturales modernes, elles pratiquent l’agriculture traditionnelle et utilisent plus les cultures vivrières. Chaque paysan s’adonne tant soit peu à l’agriculture. Cette agriculture est « extensive, sur brûlis, réalisée sur de petites superficies, sans utilisation de beaucoup d’intrants améliorés. Dans un terrain forestier, on procède à un abattage des arbres, qui est suivi d’une dessiccation et d’un incendie (incinération) généralisé qui laisserait le sol couvert de cendre avant le labour. Les techniques agricoles sont généralement rudimentaires, sans respect des normes agronomiques (semis désordonnés, écartements non respectés…). Le travail est manuel avec l’utilisation d’une main-d’œuvre plus ou moins familiale ». Cette agriculture est itinérante et utilise la rotation comme pratique culturale. Elle utilise aussi une jachère pouvant aller d’un à 6 ans pour restaurer la fertilité du sol. 

Pour le moment, l’agriculture vivrière pratiquée vise surtout l’autosubsistance à cause du manque de transport et de marchés tant locaux qu’en dehors du territoire de Befale. Parmi les cultures vivrières, on peut citer comme spéculations : le manioc, le maïs, le riz, les arachides, les bananes, le soja, la canne à sucre, les ignames, la courge, la patate douce, les légumes, le haricot, etc. Ici, nous ne disposons pas de statistiques fiables de nombre de superficies totales occupées par chaque culture susmentionnée et le tonnage de leurs productions respectives au cours des dernières années. 

Bref, en plus de l’autoconsommation, certains produits sont vendus soit localement, soit en dehors dudit territoire. Il s’agit notamment du manioc (les sacs de cossettes qui sont vendus dans ou en dehors du territoire), l’huile de palme, les arachides, la courge, le riz, le maïs, etc. 

Il est à remarquer que la quantité de ces cultures produite ne suffit pas non seulement en vue d’attirer les acheteurs à venir nombreux dans le territoire mais aussi de vendre plus pour des économies substantielles. 

Il existe aussi des cultures pérennes en veilleuse dont les principales spéculations sont le palmerais, le caféier et le cacaoyer. Plus tard, l’exploitation de ces dernières cultures pourra contribuer à combattre la pauvreté de la population de Befale par un revenu complémentaire. 

Actuellement, il n’existe pas d’associations ou de coopératives des agriculteurs qui peuvent soit cultiver en commun les terres dont ils disposent, soit vendre en commun les produits de leurs récoltes. 

Elevage 
A l’heure actuelle, les grandes fermes et porcheries, avec un nombre élevé de têtes de bétails, n’existe plus dans le territoire. Néanmoins, certaines personnes tant physiques que morales pratiquent quand même l’élevage de la basse-cour et du gros bétail : bovins, ovins, caprins, porcins et volailles. Ces éleveurs pratiquent un système d’élevage à emplacement fixe mais basé sur le type d’alimentation en liberté avec comme conséquence : alimentation pauvre sans complément alimentaire, divagation des bêtes, destruction des cultures, etc. 

Les aléas y relatifs sont entre autres : absence de géniteurs améliorés, pénurie et coût élevé du matériel et des produits vétérinaires, absence d’infrastructures zoo-sanitaires de base, abandon des infrastructures existantes, abattages désordonnés des bétails et vols des animaux. 

Pêche 
Les poissons pullulent dans les cours d’eau que regorge le territoire concerné. Toutefois, les populations (les pêcheurs) manquent des intrants de pêche, ce qui explique que la quantité de poissons attrapés est très inférieure aux attentes. 
On distingue 4 catégories de pêcheurs : 
  • des pêcheurs propriétaires de pirogues et engins de pêche ; 
  • des pêcheurs propriétaires de pirogues mais sans engins de pêche ; 
  • des pêcheurs propriétaires de filets de pêche sans pirogues ; 
  • des pêcheurs n’ayant ni pirogue, ni engins de pêche. 

Il n’existe pour le moment aucun pêcheur disposant d’une pirogue motorisée pour la pêche. De plus, le manque d’approvisionnement en équipement et en matériel de pêche, l’absence d’une infrastructure appropriée de traitement, de stockage et de conservation de poissons, absence d’un marché sûr pour la vente des produits de pêche sont autant de contraintes pour que le territoire soit inondé de poissons.  

Produits Forestiers Ligneux 
Dans le territoire de Befale, hormis la société COTREFOR, aucune personne physique ou morale ne pratique l’exploitation forestière industrielle. 

Seule l’exploitation artisanale de bois y est pratiquée. Cette exploitation artisanale est pratiquée par des acteurs différents et pour des raisons diverses. La population locale pratique l’exploitation du bois pour deux raisons : d’une part, pour satisfaire les besoins locaux et, d’autre part, pour gagner de l’argent. 

Par rapport aux besoins locaux, l’usage domestique du bois n’est pas forcément fonction de l’argent à gagner. L’argent à gagner, ici, n’est pas le but de l’action. Les populations coupent le bois et fabriquent des chaises, des bancs ou des ponts, pour la satisfaction de leurs besoins tributaires à l’utilisation directe de ces bois. L’action transformatrice est presque non payante. C’est ce que nous appelons l’usage domestique. On ne coupe jamais du bois vert pour la production du feu. Pour l’usage du feu, c’est le « bois mort » ramassé dans la forêt ou le « bois brûlé » coupé dans les champs, qui sont utilisés. On n’y retrouve pas des sculpteurs qui utilisent le bois pour l’art. 

Quant à l’exploitation artisanale liée au lucre, elle est pratiquée à travers le bois transformé en planches et surtout à travers la coupe des grumes, transportées pour la vente à Kinshasa. Mais au regard de diverses tracasseries rencontrées, les exploitants artisanaux du bois ne gagnent pas beaucoup d’argent. Dans le cas dudit territoire, le développement souhaité qu’amènerait l’exploitation artisanale est loin d’être tangible. L’exploitation artisanale de la forêt participe à la logique de satisfaction des exigences socioéconomiques des populations, autant celles-ci sont restreintes à la nécessité d’un usage modéré de la forêt en vue d’en assurer la pérennité.  

Produits Forestiers Non Ligneux 
Les PFNL sont des richesses inouïes que la Providence a préféré mettre à la disposition des populations du territoire concerné pour son épanouissement. Si lesdites populations prélèvent et gèrent rationnellement ces produits, elles vont certainement accroître leur revenu. Grâce à ce dernier, lesdites populations pourront acquérir ce dont elles ont besoin pour leur développement. Parmi les produits cibles, on peut citer : les chenilles comestibles, le miel, les champignons comestibles, les feuilles d’emballage (maranthaceae), le rotin (lianes), nattes (maranthaceae), le Gnetum africanum (mfumbwa), piper negrum (poivre sauvage ou ketsu), toutes sortes de fruits dont les safous (Dacryodesedulis), etc. 

Quelques produits forestiers non ligneux qu'on retrouve dans le territoire 

Pour que les populations aient la possibilité de prélever davantage

en vue d’accroître leur revenu et au regard du nombre varié des PFNL, elles doivent avoir des matériels de transformation en plus de moyens de transport des produits. 

Commercialisation 
Le socle de tous ces produits agricoles et forestiers non ligneux, est la commercialisation. Il faut donc préalablement assurer la vente de ces produits pour être certain qu’ils permettent aux populations d’obtenir un quelconque revenu. 

Par rapport à l’agriculture, après avoir produit, les paysans, non seulement satisfont leurs besoins d’autoconsommation mais vendent une partie de cette production, sans oublier qu’une partie est conservée comme semences pour les prochaines cultures. 

Quant aux produits forestiers non ligneux (PFNL), les paysans consomment et vendent ce qu’ils peuvent. La durée de conservation de certains PFNL (champignons, feuilles d’emballage, fruits, etc.) est éphémère. 

C’est ici que se posent quelques questions essentielles : quels sont les produits agricoles et surtout forestiers non ligneux dont se servent les populations pour l’autoconsommation et pour la vente ? La production par les populations est-elle abondante (suffisante) pour à la fois satisfaire à l’autoconsommation et à la vente en vue d’un revenu ? Les produits destinés à la vente génèrent-ils les liquidités nécessaires pour la satisfaction des besoins des populations ? Où (marchés) les populations font-elles des échanges commerciaux ?  

(L’actuel Marché de Mompono, chef-lieu du Secteur de la Duale) 

A ce niveau, le choix fait sur quelques cultures vivrières et PFNL répond en substance à ces différentes questions. 

Il faut absolument noter que l’acquisition des moyens de transport (véhicules et vélos) pour transporter les produits du lieu de production (les villages) jusqu’au marché (en vue de la vente locale) ou jusqu’au port (pour la vente en dehors de Befale) ainsi que quelques équipements de transformation est absolument indispensable. 

C’est dans ce contexte que nous lançons le SOS en faveur du développement de la population du territoire de Befale qui vit dans la misère contrastant avec les potentialités présentes. 

L’Union Européenne, à travers l’ONG COCOM a amorcé à contribuer au développement de ce territoire par la construction prochaine de 3 marchés et l’appui à la production agricole. Toutefois, beaucoup reste énormément à faire. Merci d’avance pour une âme généreuse qui emboîtera le pas pour le développement cette population misérable. Chaque action relative aux services socio-économiques de base, adaptés, durables et fonctionnels ainsi que des activités génératrices de revenus pérennes qui contribueraient à réduire, tant soit peu, ladite pauvreté, sont absolument salutaires. 

Richard LOKOTA


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