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dimanche 7 décembre 2014

«Yango», Kinshasa fête sa première Biennale d’art contemporain

RFI 
07/12/2014 
Par Léa-Lisa Westerhoff

Capture d'écran du site officiel de la première Biennale d'art contemporain à Kinshasa. 

Après Dakar et Kampala, c’est le tour à Kinshasa. La capitale congolaise organise pour la première fois une Biennale d’art contemporain. Une ville qui a vu naître des artistes tels que Chéri Samba ou Bodys Isek Kingelez, mais qui n’a aucune galerie, ni musée. Sous le thème « Avancer », « Yango » en lingala, la première édition de la Biennale veut questionner les caractéristiques expressives qu’offre le Congo, véritable source d’inspiration et mine d’idées pour les créateurs à travers le monde. Jusqu’au 19 décembre, six lieux d’exposition à Kinshasa rendent hommage à l’art plastique congolais. 


Une marionnette géante avec une grosse tête au corps de tissu salue la foule. Une centaine de personnes sont venues assister au vernissage de cette première Biennale d’art contemporain à Kinshasa. Dans les allées, des sculptures, des installations, des photos et des peintures font état de l’immense variété des artistes congolais. « Moi, je travaille sur des villes imaginaires, déclare l’un d’entre eux, Mega Mingedi, dessins sur papier, avec stylo et beaucoup de collages. Avec des petites maisons qui représentent des bidonvilles et des grandes maisons à formes géométriques qui représentent des immeubles. Je requestionne la ville à ma façon : qu’est-ce qu’est la ville aujourd’hui ? » 

Quand on dit « artiste » 
En tout une vingtaine d’artistes congolais ont été sélectionnés pour exposer à cette Biennale. Pour Christophe Roussin, de l’Institut français de Kinshasa, cet événement rend enfin justice à une scène artistique foisonnante. « Ici on voit qu’il y a un potentiel largement aussi important qu’à Dakar en terme d’arts visuels. L’Académie des beaux-arts a été créée il y a plus de 70 ans. Dans une ville de dix millions d’habitants, c’est presque normal qu’il y ait beaucoup d’artistes. Simplement, on ne les connaît pas. Ils n’arrivent pas à exposer et de se faire voir. » 

Sans galerie, sans musées, les peintres et plasticiens congolais sont souvent plus connus à l’étranger que chez eux. Une injustice que le sculpteur Freddy Tsimba, connu pour ses corps de femmes faits de cartouches de kalachnikov, voudrait corriger avec cette Biennale. « Les Congolais, quand on dit « artiste », pensent aux musiciens : ils pensent à Koffi Olomidé et d’autres musiciens qui font la fierté du pays, mais il y a aussi les autres, par exemple, les plasticiens comme Freddy Tsimba (rire) ou Chéri Samba. Ce sont des artistes qui font l’art depuis une trentaine ou une quarantaine d’années. » 

Donner une autre image de la République démocratique du Congo 
Au final, il y a six lieux d’exposition et une trentaine d’artistes venus de Chine, de Belgique, mais aussi du Cameroun, du Zimbabwe et du Burkina Faso. Pour Kiripi Katembo Siku, photographe et organisateur de la Biennale, l’idée est aussi de donner une autre image de la République démocratique du Congo. « C’est aussi une manière d’ouvrir un peu des portes à d’autres artistes et à d’autres visiteurs, à venir découvrir Kinshasa, la création, les artistes et le peuple. Montrer aussi autre chose que la guerre, la misère. On veut montrer qu’il y a des gens qui veulent proposer des idées. » 

Chez les musiciens et les artistes, l’enthousiasme est au rendez-vous. Le grand défi reste le financement de cet évènement. Pour l’instant, rien ne garantit qu’une nouvelle Biennale pourra se tenir en 2016. 

Détail d'une oeuvre de Mega Mingedi, 
artiste qui expose à «Yango», la première Biennale de Kinshasa. 
 Léa-Lisa Westerhoff / RFI 

Les œuvres de Freddy Tsimba, trois corps de femmes, composées de milliers de clefs, 
exposées à la première biennale d'art contemporain à Kinshasa. 
 Freddy Tsimba 

Freddy Tsimba devant l'une de ses sculptures faite à base de cuillère et de couverts récupérés. 
RFI/Léa-Lisa Westerhoff 


Yango, première biennale d’art contemporain de Kinshasa, du 21 novembre au 19 décembre.

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