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vendredi 2 mai 2014

La sourde violence des rêves

Lu sur le site web de Vents d'ailleurs

de K. Sello Duiker
Edition Vents d'ailleurs

Roman vaste, dense, osé, ce roman d’apprentissage, "La sourde violence des rêves" raconte la plongée de Tshepo dans la dépression, voire la folie, puis sa lente émersion via la prostitution qui lui fait connaître la fraternité, la tendresse et même l’amour. Son parcours suivra les voies de la ville du Cap, sorte de San Francisco des antipodes, à l’image de cette société multiple où il côtoie des personnes de toutes origines, des plus pauvres aux plus aisés. 

Roman polyphonique, "La sourde violence des rêves" est traversé de réflexions nombreuses brillantes sur le rapport entre les hommes et les femmes, l’identité sexuelle, l’homosexualité, les relations entre les « races », l’alcool, la drogue, les communautés... Ce roman brosse une fresque formidable de la vie au Cap (Afrique du Sud), au tournant du siècle, creuset d’un nouveau monde où affleure une nouvelle géographie des genres. Vaste odyssée urbaine, La sourde violence des rêves propose une « saison en enfer » moderne. 


K. Sello Duiker, à propos de son roman "La sourde violence des rêves" : 
« J’ai écrit ce roman dans un contexte sud-africain, pour des lecteurs […] de mon âge, parce que notre génération est confrontée à différents changements autour de nous, et je voulais dire quelque chose des pressions et des contradictions que nous vivions. Je pense que le livre n’est pas politiquement correct bien que ce soit un compte rendu sensible de ce qui se passe, je pense, en Afrique du Sud de nos jours. C’est la vision d’un jeune noir sur ce qu’il se passe. Le roman explore la culture de la jeunesse et ce que cela signifie d’être jeune. Il décrit plusieurs milieux sociaux, depuis les scandaleusement riches jusqu’aux plus pauvres du Cap. Dans le fond, c’est un roman d’apprentissage. Il présente des jeunes Africains, pas exclusivement en tant que noirs, mais comme des hommes et des femmes aussi complexes que n’importe qui d’autre. Il fera comprendre à l’étranger que les jeunes en Afrique du Sud ont à faire face aux mêmes difficultés que les jeunes du Nord. Nous, en Afrique, nous ne sommes absolument pas différents. » 

Commentaire d'Africultures sur ce roman :
Vaste odyssée urbaine, livre visionnaire, "La sourde violence des rêves" de K. Sello Duiker témoigne des malaises et des contradictions de la société post-apartheid. 
C'est un roman polyphonique sur le rapport entre les hommes et les femmes, l'identité sexuelle, l'homosexualité, les relations entre les "races", l'alcool, la folie, la drogue, les communautés... 
Résolument universel, il retrace la quête d'une nouvelle identité dans une société en transition, où affleure une nouvelle géographie des genres. 
Duiker, à travers son héros troublant et sulfureux, propose une "saison en enfer" moderne au Cap, sorte de San Francisco des antipodes.


Décédé en 2005 à l'âge de 31 ans, K. Sello Duiker est un romancier emblématique de la nouvelle génération de romanciers sud-africains. 

Son grand roman sur la jeunesse sud-africaine vient d'être traduit en français.


Sa biographie lue sur le site web de "African Success"

Kabello Sello Duiker né le 13 Avril 1974 - décédé le 19 Janvier 2005, était un jeune et talentueux écrivain Sud Africain. Au moment de sa mort en 2005, Sello Duiker était considéré comme l'un des écrivains les plus prometteurs de la nouvelle génération sud africaine.Il s'est donné la mort par pendaison en Janvier 2005. Il avait auparavant arrêté de prendre des antidépresseurs qu'il ressentait comme une barrière à son élan créatif et à sa joie de vivre. 

K. Sello Duiker, lui, était un gamin de la ville. Elevé à Soweto par des parents de la classe moyenne qui avaient fait des études universitaires, il a été envoyé à l’école primaire hors de la township dans les années 1980. Il fut par la suite l’un des premiers étudiants noirs à fréquenter un lycée privé progressiste essentiellement réservé à une élite blanche, la Redhill School, mais son parcours n’a pas été sans embûches. 

Duiker a beaucoup travaillé sur le thème de la sexualité. 

Son premier roman, "Thirteen Cents" éd. D. Philip Publisher, 2000, met en scène un garçon qui se prostitue à de riches hommes blancs du Cap. 

Paru en 2001, son deuxième roman, plus ambitieux et remarquablement mené, "The Quiet Violence of Dreams" raconte l’histoire de Tshepo, un jeune étudiant noir qui se retrouve en hôpital psychiatrique, où on lui diagnostique une “psychose induite par le cannabis” et qui est incapable de trouver une cohérence à sa vie, son agitation intérieure reflétant une plus vaste confusion sociétale. Il finit par sombrer dans la prostitution.
Le roman examine la façon dont les Blancs et les Noirs se retrouvent à travers la culture consumériste. Il y aborde la question de la sexualité mâle et de sa propre homosexualité. 

Durant sa courte vie, Duiker fut une étoile montante, consacré comme porte-parole de sa génération insatisfaite. 
“A 28 ans à peine, il avait déjà publié deux romans et préparait le troisième”, s’extasiait en 2002 le Sunday Times. 
“Et, jour après jour, sa voix se fait de mieux en mieux entendre.” (Le troisième roman de Duiker, "The Hidden Star" [L’étoile cachée, éd. Umuzi, une sorte de conte folklorique, a été publié de façon posthume au printemps 2006.) 

Malgré le combat notoire que menait Duiker contre sa maladie mentale, son suicide a fini par être perçu comme le résultat de pressions accumulées.


K. Sello Duiker raconte les heurs et malheurs de la jeunesse sud-africaine - RFI
Extrait
Kabielo Sello Duiker appartient à la nouvelle génération d’écrivains qui sont en train de renouveler la littérature sud-africaine. 
Les principales figures de cette génération ont pour nom Zakes Mda, Mike Nicol, Achmot Dangor, Damon Galgut, Mark Behr, Njabulo Ndebele, Ivan Vladislavic, Phaswane Mpe, Marlene van Niekerk, Zoë Wicomb, Sindiwe Magona… 
Ils sont Noirs, Afrikaner, Blancs anglophones, Indiens et métis. 
Leurs œuvres sont à l’image de la diversité de leurs origines, mais elles se rejoignent par leurs préoccupations avec l’ici et maintenant, avec les problèmes d’une société qui reste profondément divisée et hiérarchisée. Leurs thématiques vont de l’homosexualité aux défis du multiculturalisme, en passant par les murs des idées préconçues, le sida, le féminisme, le patriarcat, la pédophilie, le métissage, la violence.

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