************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

dimanche 26 janvier 2014

Bruneaf: chasse à la contrefaçon dans l’art africain

RFI 
26/01/2014

Des masque gurwanmilga, Mossi,
Burkina Faso, de la 2e moitié du XXe siècle,
en bois et fibres végétales.
Siegfried Forster / RFI
C'est une première à la Foire d'art non Européen à Bruxelles (la Bruneaf), spécialisée dans les arts dits « premiers », et notamment l'art africain : la trentaine de galeristes belges et étrangers qui y participent ont dû soumettre les œuvres qu'ils souhaitaient présenter au contrôle d'un comité d'experts. 

C'est un comité de trois experts de l'art africain qui a fait le tour des exposants de la Foire avant son ouverture. Objectif premier : écarter les contrefaçons et rassurer les potentiels acheteurs. 

"C’est toujours le même problème, dans l’art africain on dit qu’il y a beaucoup de faux, estime le galeriste bruxellois Didier Claes, organisateur de la foire . Il est extrêmement important pour nous de donner une assurance aux collectionneurs et aux visiteurs qui viennent dans les galeries. Il n’y a pas de signature dans l’art Africain. C’est de l’art anonyme. Nous avons des connaisseurs spécialisés dans chaque région, dans chaque type d’objets, qui sont appelés à pouvoir justement déterminer l’authenticité ou l’ancienneté d’une pièce. C’est à l’œil qu’on arrive à le voir. » 

Phénomène de diversification
Mais il s'agit aussi de conseiller les galeristes dont le travail se complique avec la raréfaction des pièces africaines. « Ce sont des objets qui ne se fabriquent plus, poursuit Didier Claes. Les collectionneurs se multiplient. La grosse problématique aujourd’hui du marchand, c’est vraiment la trouvaille de pièces. Il arrive très souvent que des marchands se diversifient. Par exemple, je suis moi-même plutôt connaisseur de l’art du Congo. La raréfaction des pièces du Congo va pousser un marchand à aussi s’intéresser aux arts de la Côte d’Ivoire et du Gabon, une région dans laquelle il sera moins connaisseur. Donc malheureusement, il a aussi plus de chances de se tromper. Deuxièmement, ce n’est pas que le problème du faux qu’on traque, mais il y a aussi le problème de l’objet de qualité. Dans l’art africain, il y a des périodes. On a des pièces du XVIIIe, du XIXe, début XXe et aussi des pièces qui peuvent être un peu plus tardives. » 

Et les organisateurs promettent d'écarter des prochaines foires les marchands qui ne se plieraient pas aux exigences de qualité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire