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dimanche 14 juillet 2013

Les Fleurs des Lantanas

de Tchichellé Tchivéla


Critique du livre lu sur http://www.africultures.com

Ce roman (1987) vient après deux recueils de nouvelles, "Longue est la nuit" (Hatier, 1980) et "L'exil ou la tombe" (Présence Africaine, 1986), consacrés aux conséquences sociales du pouvoir autocratique en Afrique. 

Pour avoir refusé d'assurer l'admission de Nwéliza, la maîtresse du chef d'Etat-major de Tongwétani au concours d'entrée à l'École d'infirmières, le Docteur Bukadjo est arbitrairement jeté en prison - une incarcération qui va déclencher des morts en séries : la sienne, celles de sa femme et de sa mère. 

Servi par une langue sobre et de lecture agréable, le roman de Tchichellé Tchivélla est à la fois une continuité et une rupture avec ses précédents textes. 
Continuité au sens où la problématique qu'il pose demeure la même : celui du pouvoir dictatorial et de ses conséquences néfastes dans la société.

Rupture parce que son ton est moins sombre que celui de ses nouvelles. 
C'est pourquoi nous ne partageons pas la thèse de l'auteur (ou de l'éditeur) selon laquelle "Les Fleurs des Lantanas" s'inscrirait dans la tradition littéraire du désenchantement dans la mesure où ce type de littérature est généralement pessimiste. 

Même s'il décrit un univers tragique, "Les fleurs des Lantanas" finit sur une note d'espoir : le départ de Damuka, le fils du docteur Bukadjo, pour l'Europe afin d'y apprendre la médecine. 
Ce revient symboliquement à ressusciter son père : " Une semaine plus tard, Damuka s 'envola à destination de l'Eurique. Là-bas, il poursuivrait ses études dans un lycée et vivrait dans un pensionnat jusqu'à son inscription à la faculté de médecine. " (p. 218). 
Boniface Mongo-Mboussa 
Qui est Tchichellé Tchivéla


François Tchichellé. Médecin militaire à la retraite avec le grade de colonel, écrivain, auteur-compositeur et mécène, Tchichellé Tchivéla est l'une des figures les plus emblématiques de Pointe-Noire. 
Son père, Stéphane Tchichellé, agent au Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), a participé à la construction de la voie ferrée avant de s'engager en politique. Il sera le premier maire élu de Pointe-Noire, en 1956, avant d'être nommé ministre dans les tout premiers gouvernements du pays. 

Avec une telle ascendance, Tchichellé Tchivéla aurait pu entreprendre une carrière politique. Il a préféré la médecine. 
Après ses études secondaires au lycée Victor-Augagneur de Pointe-Noire, il a été formé à la faculté de Bordeaux, où il s'est spécialisé en pédiatrie. 
Toutefois, il a été ministre du Tourisme et de l'Environnement (1992-1995) sous Pascal Lissouba. Préfet du Kouilou pendant la guerre civile qui éclata en 1997, Tchichellé Tchivéla fera en sorte que le conflit ne touche pas la ville océane. 

Homme cultivé et doté d'une grande curiosité intellectuelle, Tchichellé Tchivéla est très attaché à l'héritage culturel vili, qu'il essaie par tous les moyens de perpétuer. 
C'est aussi un passionné de littérature et de musique. 
Écrivain, il a publié "Longue est la nuit" (nouvelles, Hatier, 1986), "L'Exil ou la Tombe" (nouvelles, Présence africaine, 1986) et "Les Fleurs des Lantanas" (roman, Présence africaine, 1997). 
Côté musique, il écrit des textes, compose et, en infatigable mécène, aide les chanteurs et musiciens ponténégrins à exister, au quotidien et sur scène. 

Extrait de RFI -11/05/2012
Pointe-Noire : François Tchichellé Tchivéla, l'âme vilie de la ville

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