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lundi 22 octobre 2012

Congo-Kinshasa: Le livre « Le géant d'Afrique, le géant d'Asie » invite le pays à imiter la Chine pour sortir du sous-développement

allAfrica.com 
18/10/2012 

Pour sortir du sous-développement, les pays africains, dont la République démocratique du Congo, pourraient penser à imiter la Chine. Mais, le continent est loin d'installer et de déployer une armada à la Chinoise d'industries flexibles et orientées vers l'exportation. L'écrivain africain Marcel Yabili, originaire de la République démocratique du Congo pose ce problème fondamental dans son livre intitulé « Le Géant d'Afrique, le Géant d'Asie » édité en septembre 2012 en France par l'Harmattan.

« En 1995, la Chine s'est lancée à la conquête de l'Afrique et du monde pour y trouver non plus la profondeur politique qu'elle y avait cherchée à l'époque , mais les ressources naturelles et les marchés nécessaires à sa gigantesque expansion économique », rappelle l'écrivain.



« La rencontre entre Kinshasa et Pékin, entre le géant d'Afrique et le géant d'Asie, de 1893 à 2001, a les saveurs d'un roman. Les épopées du rail engendrent au Congo un des pères de l'indépendance que Mao Tsé Toung enflamme aussitôt en armant des rebelles », souligne-t-il.

En fait, le Congo, ce géant d'Afrique, sert de révélateur du phénomène de la Sinafrique dont le monde et les africains eux-mêmes semblent avoir été abusés. La présence croissante de la Chine y est mise en lumière comme un piège coopératif compromettant pour le développement réel de l'Afrique.

« Tout d'abord, l'originalité chinoise est que c'est la première fois dans l'Histoire qu'une seule puissance (le Géant d'Asie) tente de s'emparer de l'ensemble du continent africain et d'accaparer les matières premières et les valeurs ajoutées en échange des biens et des services. Ensuite, la Chine pourrait permettre un certain développement de l'Afrique, non plus par rapport aux occidentaux, mais selon les besoins et les intérêts de la Chine elle-même et suivant le rythme et le bon vouloir de Pékin », commentent des analystes.

L'émergence de la Chine pourrait permettre un certain développement de l'Afrique, non plus par rapport au Nord, mais selon les besoins et les intérêts de la Chine et suivant le rythme et le bon vouloir de Pékin.

« Le continent fournirait de nouvelles matières premières pour l'industrie chinoise en Chine, et des manufactures chinoises seraient implantées en Afrique, et produiraient chinois, avec une main-d'oeuvre africaine qui serait moins payée. A croire que l'Afrique progresserait sans doute, mais en occupant la place des derniers de la classe, celle des attardés du développement, qui fournissent des bataillons d'éboueurs, de gardiens de parkings et de laveurs de voitures... », s'inquiète l'écrivain congolais.

Moteurs de croissance adaptés 
L'écrivain Marcel Yabili est d'avis que l'Afrique doit imaginer des moteurs de croissance adaptés, notamment l'école et l'éducation, les réformes culturelles et sociales hardies, la construction des Etats, la légitimité de gouvernance, la gouvernance économique, les talents humains et l'encadrement des talents individuels. 

Brillant intellectuel, juriste averti et créateur- gérant des entreprises, Marcel YABILI reconnaît toutefois que, dans une classe, le premier peut toujours servir d'exemple, d'encouragement et entretenir l'engouement. 

Ainsi, pour sortir du sous-développement, l'Afrique pourrait penser à imiter la Chine. Mais, le continent est loin d'installer et de déployer une armada à la Chinoise d'industries flexibles et orientées vers l'exportation.

"Quant à la main-d'oeuvre bon marché, les Africains devraient, pour se confronter aux Chinois, travailler plus, en façonnant mieux, et en gagnant moins. L'enjeu n'est donc pas simple. C'est pourquoi l'émergence de l'Afrique nécessite d'établir des rapports de forces pour faire face aux risques d'hégémonie chinoise, et de celles d'autres pays », recommande l'écrivain congolais.

 Ceux qui l'ont découvert aux librairies de Médiaspaul et lu, disent que « Le Géant d'Afrique, le Géant d'Asie » est l'un des meilleurs livres sur le Congo-Kinshasa.

Présentation du livre sur le site de l'éditeur L'Harmattan


C’est le premier regard direct d’un Africain averti sur le phénomène de la Sinafrique dont le Monde et les Africains eux-mêmes semblent avoir été abusés. 
Si en 1885 à Berlin, plusieurs puissances coloniales s’étaient partagé l’Afrique, c’est la première fois de l’Histoire qu’une seule puissance est tentée de s’emparer de l’ensemble du Continent et d’en accaparer des matières premières et des valeurs ajoutées en échange de biens et de services. La tentation coloniale chinoise se pare d’amitié agressive et ne se prive pas de corruption. 

La parade africaine est dans les rapports de force. Comme le démontre la rencontre entre Kinshasa et Pékin, entre le géant d’Afrique et le géant d’Asie. 
Leur histoire commune de 1892 à 2001 a les saveurs d’un roman. Les épopées du rail engendrent au Congo un des pères de l’Indépendance que Mao Tsé Toung enflamme aussitôt en armant des rebelles, jusqu’à ce qu’il leur préfère Mobutu. La première construction chinoise est fragile. Le premier contrat chinois gagnant-gagnant dégénère. Le pillage des ressources naturelles est introduit ainsi que la ruse permanente. Lorsqu’ éclate la Première Guerre Mondiale Africaine, Pékin inflige à Kinshasa un boycott humanitaire. Puis la Chine rejoint la mission de paix de l’ONU où des bérets bleus Chinois se livrent à de l’espionnage. Se prépare le premier hold-up planétaire. 

Il y a de nombreux travaux, souvent de qualité, écrits sur ce thème par des auteurs Européens et Américains. 

Pour la rentrée littéraire 2012, la zambienne Dambisa Moyo publie « Winner Take All » relance l’intérêt pour la question. 
Mais il manquait jusqu’ ici un témoignage sur la conquête chinoise, son historique, son cheminement, ses méthodes et ses dégâts. C’est toute la fraîcheur et la crédibilité du livre de Marcel YABILI. Sa description de la Sinafrique est minutieuse et inédite. Le style vivant permet d’absorber l’abondance d’informations précises et de dévoiler les enjeux et les jeux géostratégiques. Les masques tombent de part et d’autre, et le sort du Congo dévoile ce que peut être réellement la Chine dans le monde. 

Quelques réactions des premiers lecteurs : 
1. J'achève une première lecture de ce témoignage pour l'avenir du Monde. Aussi, il serait dommage que ce livre passe inaperçu. Je reprends la lecture. (Robert Crem, 3 Septembre). 

2. Je viens de "dévorer" cet ouvrage avec énormément de plaisir. Témoignage réaliste et plein de vérités... pas toujours bonnes à dire ! Bref, ce témoignage s'ajoute à d'autres mais sa franchise mérite que cet ouvrage soit mieux connu et largement diffusé ! (Jean-Marie Brousmiche, 22 septembre). 

3. Le livre a l'immense avantage d'ignorer la langue de bois. Il marque l’objectivité sur tous les sujets en utilisant un langage clair et direct, et en analysant sans passion des faits concrets. Beaucoup d'auteurs africains se déconsidèrent par leurs discours passionnels fondés sur des faits souvent manipulés. (Pierre Debouvry, 22 septembre)

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